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Mathias Tréhet repart pour la finale nationale de labour

Pour la deuxième année consécutive, Mathias Tréhet portera les couleurs de la Normandie lors de la finale de labour qui aura lieu à Terres de Jim à Cambrai (59) à midi dimanche 10 septembre.

Mathias Tréhet lors du concours départemental à Saint-Sauveur-d’Émalleville.
© Marion Sanchez Martin

Vainqueur du concours départemental de labour, dimanche dernier à Saint-Sauveur-d’Émalleville, et du régional l’année passée, Mathias Tréhet sera au départ de la finale nationale du concours de labour à Terres de Jim à Cambrai (59). Classé 7e l’an passé, il espère améliorer sa performance pour monter dans le classement. « Comme j’y suis déjà allé, je sais à quoi m’attendre. Au national, le niveau est très élevé, c’est beaucoup plus dur. Il y aura des concurrents très forts qui viennent de départements de labour notamment l’Ain et qui ont des grosses charrues », explique le jeune laboureur.

Préparation

Mathias Tréhet repart avec la charrue 2 socs Kverneland et un tracteur Fendt 311 nouvellement arrivé sur l’exploitation familiale l’année passée. « Depuis un mois le tracteur est monopolisé pour les concours, j’ai changé les jantes pour mettre des pneus moins larges pour avoir une voie entre roues d’1,40 mètre. » Parmi les autres modifications, il a aussi ajouté quatre roues sur la charrue, ceci afin d’avoir une meilleure stabilité. Il s’est inventé aussi un système pour visualiser dans la cabine de tracteur la distance de la chandelle sans être obligé de tourner la tête. Enfin pour obtenir des sillons bien propres il a aussi investi dans de nouvelles coutres. Ajoutés aux différents autres investissements, le budget pour participer au concours avoisine les 3 000 euros dont JA Normandie prend 800 euros à sa charge.

Convoyage

Pour se rendre à Cambrai situé à 120 km du Caule-Saint-Beuve, l’ETA Lucas lui prête un porte char pour convoyer son matériel. Il sera tracté par un tracteur plus adapté pour la conduite sur route et plus rapide et qui lui permettra d’y arriver en trois bonnes heures.
« Je suis heureux d’y retourner, c’est l’occasion de rencontrer d’autres laboureurs, de discuter avec eux et de découvrir leur manière de travailler », conclut Mathias Tréhet. •

 


 

 

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