Association d'éleveurs
Sein’Ovins : l’équilibre économique de l’exploitation au menu de l’assemblée générale
Les éleveurs adhérents de l’association Sein’Ovins se sont réunis le 5 octobre en assemblée générale
statutaire. L’occasion d’accueillir Alix Pfaff, nouvelle technicienne ovin à la Chambre d’agriculture,
qui a rappelé les leviers pour améliorer la marge brute de l’atelier ovin de l’exploitation permettant d’assurer sa durabilité.
Les éleveurs adhérents de l’association Sein’Ovins se sont réunis le 5 octobre en assemblée générale
statutaire. L’occasion d’accueillir Alix Pfaff, nouvelle technicienne ovin à la Chambre d’agriculture,
qui a rappelé les leviers pour améliorer la marge brute de l’atelier ovin de l’exploitation permettant d’assurer sa durabilité.

Comme chaque année en cette période, les éleveurs de l’association Sein’Ovins se sont réunis en assemblée générale statutaire. Celle-ci s’est tenue chez Florent Guédon, éleveur d’ovins et de poules pondeuses, à Saint-Martin-aux-Arbres.
Après examen de la partie statutaire, Alix Pfaff est intervenue sur les marges brutes et les leviers pour améliorer l’exploitation ovine. « La marge brute d’une activité est la différence entre son produit brut et ses charges opérationnelles, a-t-elle expliqué. Il y a des facteurs ayant un impact sur les produits et sur lequel l’éleveur peut agir pour l’améliorer : la méthode et la période de commercialisation en font partie. Dans les charges opérationnelles, c’est la même chose, elles peuvent être optimisées, par exemple si l’éleveur choisit d’avoir recours à l’achat d’aliment ou s’il fait le choix d’un aliment fermier. » Le tout est d’adapter ses décisions en fonction de son exploitation et de ses objectifs.« Une méthode qui fonctionne chez l’un, ne fonctionne pas forcément chez l’autre », a-t-elle rappelé.
Place à la visite
Après la partie théorique, les adhérents ont pu visiter l’élevage de Florent Guédon, composé de 150 brebis de race Île-de-France et blanche du Massif central (BMC). « Ces deux races sont complémentaires, la BMC permet de débuter l’élevage sans trop de difficulté », souligne l’éleveur. Cette race est d’ailleurs reconnue pour sa rusticité. L’éleveur a aussi pu montrer ses astuces pour réduire la pénibilité de son travail. Il a ainsi installé des bidons coupés pour nourrir les brebis dans les cases d’agnelage, évitant ainsi qu’elles ne renversent et gaspillent leur alimentation.
Les éleveurs se sont donné rendez-vous début décembre pour la prochaine réunion de l’association sur la sélection des reproducteurs et des réformes. •