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Le bois et le bardage dans les bâtiments d’élevage

Le choix des matériaux lors d’une construction ou d’une rénovation de bâtiment agricole a son importance en termes de coût, de simplicité de mise en œuvre, mais aussi en fonction de ses caractéristiques propres... Zoom sur le bois. 

Le choix des matériaux lors d’une construction ou d’une rénovation de bâtiment agricole a son importance en termes de coût, de simplicité de mise en œuvre, mais aussi en fonction de ses caractéristiques propres... Zoom sur le bois.
© L. G.-D.

Parmi les solutions qui s’offrent à l’agriculteur qui souhaite construire ou rénover un bâtiment, le bois est un matériau qui possède des atouts en construction. Léger, facile à travailler, il est apprécié pour sa transformation et sa simplicité de mise en œuvre. Il peut être utilisé en structure, en bardage ou dans le bâtiment grâce à sa polyvalence. Il améliore aussi l’intégration des bâtiments dans les paysages et le confort des animaux.

L'utilisation des bois dans le bâtiment

Le bois peut être utilisé en poteaux, pannes, poutres, lisses de bardage, bastaing de bardage... Avant de mettre en place une pièce de bois, il faut s’assurer que la classe mécanique soit en adéquation avec les sollicitations (calculs de dimensionnement) et que l’essence soit adaptée à la classe d’emploi (sensibilité du bois aux agents biologiques, champignons, insectes…). À chaque utilisation son essence, avec ou sans traitement. L’expertise d’un spécialiste est indispensable.

Les bardages

Le bardage a pour fonction première de protéger contre les intempéries et le vent, d’assurer la ventilation du bâtiment, et de laisser filtrer un minimum de lumière. Il doit aussi offrir une bonne résistance aux coups et à l’empoussièrement.

La pose de bardage bois est possible sur tout type de support : poteaux métalliques, poteaux bois, poteaux béton, sur les tôles en fibrociment et les lames de bois. Les types de pose sont variés : bardage brise-vent à claire-voie, bardage suédois (juxtaposition des lames de bardage), etc.

Le bardage bois brise-vent est très couramment utilisé car, avec un coût compétitif, il assure un renouvellement d’air idéal grâce à l’écartement de ses lames de bois.

Le bardage bois à claire-voie est une bonne solution pour assurer une ventilation sans courants d’air. Pour permettre une bonne efficacité (plus de 90 % de réduction de la vitesse du vent), on pose des planches de 100 à 150 mm de largeur, espacées de 10 mm à 20 mm maximum selon l’orientation.

Le bardage se prête bien à l’autoconstruction, mais doit être bien posé. Pour un bardage de qualité, il est conseillé d’utiliser des planches de 22 ou 27 mm d’épaisseur, sachant que les planches d’épaisseur supérieure à 22 mm nécessitent un traitement par autoclave.

Le traitement à appliquer dépend de l’exposition des façades, de l’essence choisie et de l’aspect recherché. Certaines essences n’ont pas besoin d’être traitées (chêne et douglas purgés d’aubier). Les lasures et peintures devront être refaites régulièrement. L’absence de traitement conduit au grisaillement du bois de par l’action des rayons solaires, mais cela ne porte aucunement préjudice à sa durabilité.

Le bardage bois a d’autres avantages. Il peut être réparé par l’agriculteur lui-même en cas de détérioration. Il dispose de bonnes qualités phoniques et isolantes.

Intégration paysagère

Le bois dispose aussi d’une bonne intégration paysagère. À titre d’exemple, le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse (Île-de-France) plébiscite son utilisation car son vieillissement permet une intégration optimale dans le paysage arboré. Le Parc délivre une aide à hauteur de 40 %, jusqu’à 7 500 euros, aux agriculteurs et structures équestres à titre principal pour prendre en charge une partie de ces aménagements, via une convention entre le parc et le bénéficiaire. •

 

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