Bien-être animal
La Charte des bonnes pratiques d’élevage rénovée
En partenariat avec le Criel Normandie lait, la FNSEA 76 a organisé une réunion d’information sur la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE) rénovée, intégrant désormais Boviwell.
En partenariat avec le Criel Normandie lait, la FNSEA 76 a organisé une réunion d’information sur la Charte des bonnes pratiques d’élevage (CBPE) rénovée, intégrant désormais Boviwell.

C’est à Richemont, mercredi 13 septembre, que les éleveurs se sont réunis pour s’informer sur la nouvelle Charte. Jocelyn Pesqueux, président du Criel et du Prolaivia, suit la charte depuis une dizaine d’année. « La Charte a été créée en 2000, à la suite de la crise de la vache folle qui a provoqué un séisme dans le monde de l’élevage. Nous devions mettre en place des règles dans les élevages pour rassurer les consommateurs. L’idée est d’expliquer ce qu’on fait, et que ce soit certifié par des techniciens. Lorsqu’au quotidien, on travaille bien, il n’y a aucune raison de s’inquiéter sur la charte ou sur le bien-être animal. »
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
Mathilde Dubourg, animatrice CBPE, a présenté les six grands thèmes de la CBPE et le Boviwell. Elle a commencé par présenter les chiffres. « La charte rénovée est en place depuis l’été 2022, ça nous permet aujourd’hui d’avoir un retour d’expérience. Sur 277 CBPE réalisées, seuls cinq producteurs n’ont pas été chartés. Pour ces cinq producteurs, les points de blocage ne sont pas sur la partie bien-être animal mais sur des points qui faisaient déjà partie de l’ancienne charte (contrôle opti-traite, analyse de captage privé, carnet sanitaire, entretien du pulvérisateur, enregistrement des traitements phytosanitaires, prévisionnel de fumure et propreté de la laiterie.) Un producteur qui n’est pas "chartable", à six mois pour se remettre en conformité, excepté pour un problème de bouclage d’animaux ou d’utilisation de désinfectant non homologué, où il a huit jours. La charte est à renouveler tous les trois ans. »
Concernant les indicateurs du bien-être animal Boviwell, ils répondent aux cinq libertés fondamentales : ne pas souffrir de la faim ou de la soif, ne pas souffrir d’inconfort, ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies, pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce, ne pas éprouver de peur ou de détresse.
Après la partie théorique, Laurent et Sandrine Avyn ont accueilli les participants sur leur exploitation pour une démonstration pratique. Pauline Loncke et Clarence Folastre, techniciennes Eurial Ultra Lait formées à la nouvelle CBPE, ont toutes deux réalisé une démonstration de la charte sur l’élevage. •