Transport des animaux vivants : ce que l’éleveur doit vérifier
Avant d’envoyer un animal sur la route, que ce soit vers un abattoir, un marché ou une autre exploitation, l’éleveur a des obligations à remplir. Ces règles visent à garantir la sécurité sanitaire des troupeaux, mais aussi le respect du bien-être animal. Une négligence peut engager sa responsabilité et entraîner des sanctions. Voici ce qu’il faut savoir.
Avant d’envoyer un animal sur la route, que ce soit vers un abattoir, un marché ou une autre exploitation, l’éleveur a des obligations à remplir. Ces règles visent à garantir la sécurité sanitaire des troupeaux, mais aussi le respect du bien-être animal. Une négligence peut engager sa responsabilité et entraîner des sanctions. Voici ce qu’il faut savoir.
L’aptitude de l’animal au transport est la première vérification à faire. Un animal malade, blessé, en état de fatigue avancée ou incapable de se déplacer seul ne doit pas être transporté. Cela s’applique aussi aux femelles proches du terme (dernier dixième de gestation) et aux très jeunes animaux (les veaux de moins de dix jours, les porcs de moins de trois semaines et les agneaux de moins d’une semaine) sauf si le trajet est inférieur à 100 km. Avant le départ, l’éleveur est responsable de cette évaluation. En cas de doute, mieux vaut consulter un vétérinaire. L’aptitude au transport peut être notée dans le carnet sanitaire ou validée par un certificat vétérinaire si l’animal revient d’une période de traitement.