Bilan de fin d'été : témoignage d'Albéric
Albéric est éleveur, installé à Manéglise. Comment a-t-il adapté ses pratiques face à une campagne qui s'est, jusqu'ici, révélée très décevante du point de vue de la production d'herbe ?
Albéric est éleveur, installé à Manéglise. Comment a-t-il adapté ses pratiques face à une campagne qui s'est, jusqu'ici, révélée très décevante du point de vue de la production d'herbe ?
Lors de notre premier entretien, Albéric nous avait fait part de sa vision du débrayage des parcelles de prairies temporaires, riches en trèfle violet, comme d'un outil majeur d'adaptation du pâturage au climat de l'année. " Ce sont, de préférence, les prairies temporaires que je débraye puisqu'elles sont plus riches en trèfles et leur valeur alimentaire et leur appétence se dégradent moins que celle des permanentes. La décision de faucher ou pas est prise fin mai-début juin, lorsque la météo de la campagne se précise. Si on est en année favorable à l'herbe, je fauche ; si au contraire il s'agit d'une année défavorable, je fais du stock sur pied ".