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Une édition exemplaire sur la sauvegarde de la planète

Pour cette 8e édition de l’Armada, l’organisateur s’est fixé une orientation majeure : la protection des océans et des fleuves.

© L’Armada de la Liberté

 

L’Armada Rouen 2023 se tiendra dans moins de deux mois. Lors d’une conférence de presse, Jean-Paul Rivière, président de l’événement, a fait le point sur la préparation et les dernières informations. Il a notamment annoncé le soutien officiel du secrétariat d’État à la Mer pour l’engagement écoresponsable de la manifestation.

Sensibilisation au rôle des océans

Afin de réduire au maximum l’impact environnemental de l’événement qui rassemble pendant 10 jours une cinquantaine de grands navires, 7 000 femmes et hommes d’équipage et 6 millions de visiteurs, l’Armada s’est fixé pour objectifs de lutter contre les gaspillages, de réduire les déchets à la source, de développer l’économie circulaire et de favoriser le recyclage. Jean Furet a d’ailleurs été nommé au poste de vice-président “environnement”. Il a en charge, avec son équipe, la mise en place et la coordination de toutes les actions de l’Armada visant à la protection du fleuve et de l’océan. Une équipe de 42 bénévoles sera entièrement dédiée à l’environnement. Elle œuvrera à la propreté des quais et une autre sera chargée du travail de sensibilisation auprès du grand public et des enfants.
La Journée mondiale de l’océan étant le 8 juin, cela sera l’occasion pour l’Armada 2023 de sensibiliser le grand public au rôle crucial que les océans et les fleuves jouent dans notre subsistance, et aux différents moyens qui existent pour les protéger. Grâce à un partenariat avec un institut de l’Alliance Sorbonne Université, la plus grande université marine d’Europe, un colloque scientifique mettra en lumière les merveilles de l’océan en expliquant pourquoi il est source de vie pour l’humanité et pour tous les autres organismes sur terre.

Zéro déchet

L’Armada, en collaboration avec la Métropole Rouen Normandie, les départements de la Seine-Maritime, de l’Eure et du Calvados, ont décidé de faire de l’édition 2023 un modèle d’écoresponsabilité, notamment en demandant à chaque partenaire de l’événement (restaurateurs, exposants, traiteurs, bateaux) de signer une “Charte d’engagement” qui a pour objectif, d’une part la prévention et la réduction des déchets (notamment liés au plastique à usage unique), d’autre part la récupération et la régénération des déchets restants.
Lors de l’édition 2019, 20 tonnes d’ordures ménagères, 3 tonnes de verres, 700 litres de marc de café, 99 tonnes de palettes ont été recyclés.
Le 14 avril 2023, Bertrand Bellanger, président du Département de la Seine-Maritime, et Jean-Paul Rivière, président de l’association l’Armada de la liberté, ont signé une convention de partenariat visant à supprimer les sources majeures de pollution lors de la manifestation sur le site et tout le parcours jalonné par les navires, notamment lors de la Grande parade du 18 juin. Des besaces fabriquées en France seront distribuées, sans plastique, recyclables et réutilisables. Une grande campagne de communication a été mise en œuvre pour sensibiliser le grand public à la réduction des déchets pendant l’Armada et le jour de la Grande parade, sur les bords de Seine. Le Département invite les communes partenaires à s’engager pour une Grande parade zéro déchet en incitant à adopter les bons gestes : réduire, ramasser, trier ses déchets.
De plus, le Département organisera une collecte des déchets sur les berges naturelles accessibles de la Seine les 19, 20 et 21 juin via une prestation de l’entreprise d’insertion Naturaul’un pour l’autre au lendemain de l’événement avec la collaboration des EPCI compétents en gestion des déchets.

De nouveaux bateaux

43 navires ont à ce jour confirmé leur présence, dont plus d’un tiers n’est jamais venu. Parmi ces derniers, le Canopée, un cargo de 121 mètres de long, concentré d’innovations conçu pour le transport d’éléments de la fusée Ariane 6 des ports européens vers Kourou en Guyane. C’est un symbole de la lutte pour la réduction de notre empreinte environnementale. Le Bima Suci est quant à lui un navire école moderne de la marine indonésienne qui viendra pour la première fois en Europe, mais aussi le Crocus, le Barret, le Lobélia, le Fremm Normandie, le Victoria Nao, le Pascual Flores, le Joanna Saturna, le Morgenster, le Ring Andersen, le Vera Cruz, le Bel Espoir II, La Licorne, le Tante Fine et le Pendragon VI.

Près de 500 bénévoles

Afin d’accueillir les marins, visiteurs et intervenants dans les meilleures conditions, 500 bénévoles sont missionnés.
La capitainerie du port autonome est largement mobilisée. Ses 35 officiers et six radios, ses anciens navigants de la Marine marchande, mais aussi les 58 pilotes de la Seine, les 45 lamaneurs, les remorqueurs, les ravitailleurs et autres agents maritimes suivent les mouvements de tous les navires sur les 120 km de l’estuaire de la Seine jusqu’aux quais rouennais et pendant toute la manifestation. Le trafic commercial habituel sera interrompu lors de la journée de la Grande parade.
L’Armada attire près de 6 millions de visiteurs dont 45 % d’entre eux viennent des autres régions françaises et 10 % de l’étranger. •
 

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