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Mettre en avant le professionnalisme des agriculteurs auprès des élus politiques

L'assemblée de JA 76 ce soir vendredi 28 février à Pissy-Pôville


Quel est le thème de votre assemblée générale cette année ?
G.C. : Remettre de la science dans nos débats sera le thème de notre table-ronde. Nous voulons rétablir auprès des élus des vérités scientifiques sur les ZNT et sur l'arrêt prochain de certaines matières actives. Nous voulons mettre en avant le professionnalisme des agriculteurs. Sébastien Windsor sera là, Denis Merville, président de l'association des maires de Seine-Maritime également. Nous espérons la présence d'une personne de l'ANSES à ce débat et nous avons invité nos députés. Quelques-uns ont déjà répondu présents dont Xavier Batut, Christophe Bouillon et Damien Adam qui souhaite intervenir sur ces sujets.


Quelle est votre actualité pour 2020 ?
G.C. : En 2020, notre grand rendez-vous JA, le festival de la Terre, aura lieu à Montivilliers. Nous participerons de nouveau à la fête du ventre.  La journée installation sera reconduite, avec quelques changements. La dernière édition a été un grand succès. Nous avons eu de belles interventions avec des jeunes particulièrement dynamiques et motivés sur un sujet abordant les actions à mettre en place pour diminuer les consommations d'énergie sur les exploitations. Cette journée fait partie intégrante de leur formation, elle demande de la réactivité et suscite de la curiosité, ce qui est demandé aujourd'hui pour devenir un futur chef d'entreprise qui doit rebondir et s'adapter rapidement. Cette année sera également consacrée à préparer le congrès des Jeunes Agriculteurs qui aura lieu au Havre en 2021.

 

Comment se porte l'installation en Seine-Maritime ?
G.C. : L'installation sur notre territoire se porte bien. La Seine- Maritime garde son dynamisme avec environ 70 installations aidées par an, sur les 300 en Normandie. Il y a cependant une petite évolution au niveau du profil. Il y a en effet plus de projets de diversification. On sent les jeunes plus formés. Ils s'installent plus âgés, après une expérience professionnelle. Ils arrivent plus mûrs sur l'exploitation. Parmi nos adhérents, nous avons un peu moins de jeunes installés mais plus d'étudiants et de salariés agricoles. Les jeunes agriculteurs sont peut-être déçus. Nous travaillons sur le retour de la valeur ajoutée sur les exploitations, sur les enjeux environnementaux mais ces dossiers n'avancent pas vite. L'actualité est souvent à charge contre nous. On peut comprendre cette déception mais nous avons besoin de tout le monde sur le terrain.

 

Quels sont les dossiers qui vous mobilisent actuellement ?
CH. V. : Nous sommes très attentifs au devenir de la dotation JA que l'Etat souhaite simplifier en la rendant commune au niveau national. Nous demandons le maintien de cette souplesse régionale. Un autre point nous inquiète : l'arrivée de l'effet papy-boom et le devenir de très nombreuses exploitations dans les années à venir. Au sujet des transferts de parts de société, il n'y a aujourd'hui aucun droit de préemption possible de la Safer et nous craignions que ces parts soient rachetées par des mégastructures, type GMS, capitaux étrangers ou groupes industriels. Nous demandons que l'Etat permette à la Safer d'user d'un droit de préemption pour conserver des fermes à dimension familiale. Nous souhaitons aussi engager un travail de fond pour une meilleure rentabilité des filières car si celles-ci étaient plus rentables, les structures agricoles auraient moins besoin de s'agrandir. Le dossier ZNT et retrait de molécules chimiques nous pose également question sur la façon dont nous allons sécuriser notre revenu. On nous force à prendre une assurance récolte et on nous retire ainsi notre savoir-faire d'agriculteur. On nous parle du bio. C'est un modèle qui convient à certains mais l'important est de trouver le modèle le plus cohérent pour son exploitation. Il ne faut pas promouvoir un seul modèle.o

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