Massey Ferguson : avec l’Ideal, on ne sacrifie pas la paille au débit de chantier !
Ce jeudi, dans la cour des Établissements Forestier Leblond, concessionnaire Massey Ferguson à Beauvais (Oise), trône l’imposante carcasse noire de l’Idéal 7 mise à disposition par le constructeur à l’Institut UniLaSalle dans le cadre de leur partenariat. La machine, qui revient d’Innov-Agri, est en révision et préparation pour la moisson.
Ce jeudi, dans la cour des Établissements Forestier Leblond, concessionnaire Massey Ferguson à Beauvais (Oise), trône l’imposante carcasse noire de l’Idéal 7 mise à disposition par le constructeur à l’Institut UniLaSalle dans le cadre de leur partenariat. La machine, qui revient d’Innov-Agri, est en révision et préparation pour la moisson.
Julien Thibaut, responsable produits récolte chez Massey Ferguson France, est venu en voisin assister les salariés de la concession. L’occasion de présenter la série Ideal, moissonneuses-batteuses à rotor, qui renforce les gammes Activa, Activa S et Beta de machines à secoueurs. « L’Ideal 7 n’a qu’un seul rotor tandis que les modèles 8 et 9 sont à double rotor. Chacune se décline en trois configurations : plaine, Paralevel, qui compense automatiquement l’inclinaison de la machine, et chenilles », précise d’entrée le responsable.
Paille respectée
Le point fort de l’Ideal 7, c’est la longueur de son rotor, « le plus long du marché avec ses 4,84 m. Sa première partie, qui sert au battage, n’est pas équipée de plots comme habituellement, mais de battes, comme pour les machines à secoueurs. » Le travail est presque similaire à celui de secoueurs, plus doux que des rotors classiques. « La qualité de la paille est ainsi préservée, ce qui fait de l’Ideal un modèle polyvalent, destiné aussi bien aux exploitations de grandes cultures qu’à celles en polyculture-élevage. Cette amélioration est d’ailleurs copiée par nos concurrents qui allongent aussi leurs rotors. » Si le choix des machines à rotors s’impose pour augmenter le débit de chantier (on plafonne avec des secoueurs), il se fait au détriment de la qualité de la paille. Avec la conception de l’Ideal 7, on ne sacrifie plus la paille au profit du débit de chantier, une avancée notable.
Deuxième point fort à mettre en avant, le gabarit routier (3,50 m) que respectent les modèles Ideal. Il est ainsi plus facile de circuler entre les parcelles et cette largeur ne nécessite pas la présence d’une voiture pilote.
Ensuite, la trémie présente une grosse capacité, avec deux configurations : une de 12,500 litres avec un débit de vidange de 140 l/s ou une 17,100 litres, avec un débit de vidange de 210 l/s, « le plus élevé du marché » avance Julien Thibaut. Néanmoins, grâce à un chapeau au-dessus de la vis située dans la trémie et actionné hydrauliquement pour s’en approcher ou s’en écarter, le conducteur peut depuis la cabine moduler le débit de vidange, notamment pour finir de remplir au plus juste les bennes.
Entretien facilité
Montée à la sortie du moteur, la transmission DriveCenter est un organe qui permet d’entraîner directement tous les éléments et limite ainsi le nombre de courroies, la perte de puissance et donc l’entretien. Seules 14 courroies et une chaîne suffisent pour l’ensemble. Le DriveCenter est doté d’un carter en alliage léger et résistant et il favorise également l’accessibilité aux organes de la machine.
Le radiateur est logé dans un caisson calfeutré avec un ventilateur dont les pales sont réversibles. Elles tournent automatiquement pour souffler le radiateur quand des capteurs repèrent une température trop élevée. Ainsi le radiateur est constamment soufflé si nécessaire, ce qui évite de le faire tous les matins pendant la moisson.
« L’entretien et particulièrement le graissage sont simplifiés avec des intervalles d’intervention longs, indiqués côté gauche et droit de la machine », ajoute Julien Thibaut qui pointe aussi la gestion des menues pailles avec un triple choix : épandage dans la paille pour le pressage, mélange avec la paille dans le broyeur, ou épandage vers les deux côtés de l’andain.
L’Ideal 7 est dotée d’une coupe à tapis qui ramène la récolte vers le convoyeur. « On récupère mieux les siliques du colza avec le tablier qui est plus large. » Bien entendu, elle dispose de toutes les nouvelles technologies numériques : GPS, cartographie du rendement, optimisation des réglages et automatisation… De solides arguments pour convaincre les utilisateurs qu’elle est sans doute la machine… idéale !•
Un petit truc en plus ?
En option, sur les versions à chenilles de la série Ideal, il n’y a plus de colonne de direction ni de volant ! C’est un joy stick placé sur un bloc à gauche du siège qui permet d’orienter la machine. La prise en main est rapide et cette nouveauté dégage largement le champ de vision du conducteur sur toute la largeur de la coupe.
Infos pratiques
Moteur de 483 cv pour l’Ideal 7, 549 cv pour 8 et 660 cv pour la 9.
Largeurs de coupe : 7,7 m ; 9,2 m ; 10,7 m ou 12,2 m.
Longueur de la goulotte de vidange : 7,6 m ; 9,2 m ou 10,6 m.
www.masseyferguson.fr