Loup : Emmanuel Macron aurait promis « de faire évoluer le statut »
En marge du Tour de France dans les Pyrénées, Emmanuel Macron se serait engagé le 21 juillet auprès des éleveurs à « faire évoluer le statut du loup au niveau européen », indique un communiqué de la FNSEA. « Le loup est sous cloche depuis la Convention de Berne, malgré l’augmentation de la population et des attaques », insiste Claude Font, en charge du loup à la FNO (éleveurs d'ovins, FNSEA), alors que 921 loups seraient présents en France selon l’Office français de la biodiversité (OFB). « Les éleveurs peuvent tirer 174 loups cette année, je ne vois pas ce qu'ils attendent de plus », dénonce de son côté Bertrand Sicard, président de Ferus, estimant que la position du président de la République, si elle était confirmée, serait un « scandale ». La révision du statut pourrait consister à sortir le loup de l’annexe 2, dédiée aux « espèces de faune strictement protégées », pour l'ajouter à l’annexe 3, celle des « espèces de faune protégées ». Des espèces pour lesquelles les États s’engagent à maintenir la population, sans interdiction de destruction. En 2015, Ségolène Royal, alors ministre de l’Écologie, avait déjà lancé des démarches auprès de la Commission pour réviser le statut du loup, avant de revenir en arrière. Dans les Pyrénées, Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé la création d’une seconde brigade d’intervention loup. Actuellement, la brigade comporte 16 agents basés à Gap (Hautes-Alpes). Des agents chargés à la fois des tirs de défense renforcés, des tirs de prélèvement, et de la formation des louvetiers dans les 50 départements bénéficiant de mesures de protection.