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Les faux semis : méthode et choix de l’outil

Favoriser la levée des mauvaises herbes avant d’implanter la culture. Telle est le principe des faux-semis. 
Le point sur la méthode et les outils adaptés.

Le faux-semis est réalisé avec un outil qui réalise un travail superficiel et très émietté. Ici, le déchaumeur à disques Normandie+ de Grégoire Besson.
Le faux-semis est réalisé avec un outil qui réalise un travail superficiel et très émietté. Ici, le déchaumeur à disques Normandie+ de Grégoire Besson.
© Grégoire Besson

Dans un contexte où la réduction des herbicides devient un enjeu majeur, les agriculteurs se tournent de plus en plus vers des solutions agronomiques pour maîtriser les adventices. Parmi ces techniques, celle des faux-semis consiste à faire lever les adventices, et les détruire avant l’implantation de la culture. « L’objectif est de réaliser un travail superficiel (2 à 5 cm), rappuyé et émietté, en période de levée préférentielle des adventices visées. Pour optimiser son efficacité, il faut intervenir lorsque les adventices sont en capacité de germer (levée de dormance, sol frais…) », explique-t-on chez Arvalis – Institut du végétal. Cette méthode repose sur le cycle biologique des adventices. En les faisant germer en amont, l’agriculteur réduit le stock semencier du sol et diminue ainsi la pression des mauvaises herbes dans la culture suivante. Un intervalle de trois semaines environ entre le faux-semis et le semis de la culture est nécessaire.

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