Légumes : « ultimatum » de Légumes de France à la GMS
Le syndicat Légumes de France (FNSEA) a posé un « ultimatum » à la grande distribution pour exiger la hausse des prix payés aux producteurs. « On leur a dit la semaine dernière qu’ils doivent monter les prix, ou sinon il y aura des manifestations dans les magasins », a indiqué le président de Légumes de France Jacques Rouchaussé le 17 février. D’après lui, à défaut de recevoir « quelques centimes de plus », certains producteurs « mettront la clef sous la porte », car fragilisés par la hausse des coûts (intrants, énergie, emballages). « Aujourd’hui, on est embêtés sur l’endive, le poireau, la carotte, et ça va monter crescendo. (…) Si demain, j’applique toutes les hausses [de coûts] qu’on a subies sur le kilo de tomates, on devrait le payer 60 centimes plus cher à la production ! », a expliqué M. Rouchaussé. Il a ajouté que Légumes de France continue d’œuvrer en coulisses « depuis plus de deux ans » pour « contractualiser 30% de la production de légumes », afin de « sécuriser » en partie le revenu des producteurs. L’enjeu est de convaincre les distributeurs de « s’engager sur une bonne référence de prix », a-t-il déclaré, ayant bon espoir que cette initiative aboutisse avec certaines enseignes.