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Dossier tracteurs
Le groupe David, distributeur du robot AgXeed

Le groupe David, dont le siège social est à Guise (Aisne), est le distributeur exclusif du robot autonome AgBot de la société néerlandaise AgXeed pour une dizaine de départements répartis sur les Hauts-de-France et le Grand Est.

AgXeed a vendu une cinquantaine de robots dans le monde, un peu plus de 3 en France, 1 sur le secteur du groupe en mars 2023 et un deuxième sera livré en mars 2024.
© David

C’est le tout dernier partenariat du Groupe David : les robots AgBot. Ce concessionnaire agricole depuis plus de 100 ans dans l’Aisne, le Nord et les Ardennes, a connu l’ensemble des développements de la mécanisation agricole. « Nous sommes fiers d’avoir toujours su nous développer, différencier pour apporter à nos clients la pointe de la technologie. Les robots autonomes arrivent dans nos cours avec un train d’avance sur de nombreux autres domaines. Alors, oui, nous rentrons dans un nouvel air du machinisme agricole mais nous pouvons aussi affirmer que nos tracteurs conventionnels ont encore de longs jours devant eux ! », rassure la direction du Groupe David. Car si le métier des agriculteurs évolue, celui des concessionnaires aussi.
Les robots autonomes ont beaucoup d’avantages, non seulement en termes d’écologie et de productivité, mais aussi sur la rentabilité : économie de temps, de travail, d’énergie, d’engrais, de semences, etc. En tant qu’unité individuelle ou au sein d’une flotte, les AgBot sont capables d’effectuer toutes les tâches agricoles, en toute autonomie et de manière sûre et efficace grâce à la précision des robots en travaillant 24 heures sur 24. C’est ce qu’explique l’apprenti commercial Gautier Bon, qui prépare un Bachelor nouvelles technologies en agriculture en trois ans à UniLasalle Beauvais. « L’offre d’AgXeed est composée de trois tracteurs autonomes : le T2, robot à chenilles de 156 chevaux, dédié aux grandes cultures avec une vitesse allant de 0 à 14 km/h, le W4, 4 roues, léger avec près de 3,2 tonnes destinées aux grandes cultures et en particulier au maraîchage de plein champ, et le W3, un modèle encore plus compact à 3 roues, pour l’arboriculture et la vigne. Ces deux derniers modèles de 75 chevaux ont des vitesses de travail de 0 à 13,5 km/h ».

Comment ça fonctionne ?

Les robots sont interdits sur la route, il faut donc les emmener dans le champ. Au préalable, l’agriculteur devra définir quatre points dans la parcelle avec des balises GPS RTK et remplir plusieurs paramètres grâce à un logiciel sur son ordinateur ou son smartphone (type d’outil attelé, son poids, sa taille, s’il est sur l’avant ou l’arrière…). Un système inclus dans le robot calcule alors son itinéraire grâce à l’intelligence électronique qui gère la navigation via le Cloud. Il va déterminer le chemin le plus court possible par rapport à ce qui lui est demandé. « Sur le lieu, on le positionne en fonction des données programmées, il va trouver sa position de départ tout seul et partir en complète autonomie. Il sera toujours plus rapide que n’importe qui ». Déchaumage, décompactage, semis… tout devient possible avec le robot. Des essais sont même réalisés actuellement en Hollande sur le labour.
Concernant la sécurité, pas d’inquiétude selon AgXeed qui assure que son robot est doté de systèmes très pointus de sécurité. « Il est le seul actuellement à avoir obtenu la certification française et européenne pour travailler en complète autonomie sans surveillance », précise Gautier Bon.

Le robot ne remplace pas le tracteur

À l’heure actuelle, l’AgBot vient en complémentarité du tracteur estime Gautier Bon. « Selon les conditions météo, parfois, les fenêtres pour travailler dans les champs sont réduites. S’il s’agit d’aller déchaumer la nuit par exemple, le robot trouve tout son intérêt. En mars dernier, nous sommes allés chez le premier acquéreur de l’AgBot qui a depuis, déchaumé 700 ha, a semé 22 ha de couverts végétaux pendant la nuit à cause de la pluie. Selon ses premiers échos, il est satisfait du travail réalisé », annonce le commercial, précisant qu’une formation est nécessaire avant son utilisation. Ce robot est doté d’un relevage arrière et avant identique à celui d’un tracteur avec une prise de force, des prises hydrauliques, électriques, avec même des prises haut voltage en prévision d’équipements animés électriquement. S’il faut attendre entre huit à onze mois pour une livraison, il faudra cependant compter entre 380 000 et 400 000 euros pour l’acquisition du T2. « Ce partenariat avec AgXeed vient complémenter notre offre robotique afin d’offrir à nos clients des solutions innovantes qui œuvrent pour une agriculture durable dans laquelle les agriculteurs peuvent optimiser la productivité et en même temps protéger le sol et l’environnement », conclut Gautier Bon.
Le Groupe David proposera prochainement des dates de présentation de l’AgBot. •

 

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