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Le Département poursuit ses aides aux petits investissements

Le Département et la Chambre d'agriculture sont allés à la rencontre de Julien Roussignol et Jean Ballue pour constater l'utilisation qu'ils faisaient de leur aide au quotidien.

Le conseil départemental en charge de l'instruction des aides aux petits investissements agricole se déplace régulièrement chez les bénéficiaires de cette subvention. C'est un moment d'échanges qui permet de constater le bien-fondé de ce dispositif mis en place depuis plusieurs années par le Département dans le cadre de sa politique agricole.

Le 5 juin, accompagné de la Chambre d'agriculture qui a organisé les rencontres, le Département est allé visiter les exploitations de Julien Roussignol à Yerville et de Jean Ballue à Sainte-Austreberthe.

À cette occasion, Cécile Sineau Patry, conseillère en charge de la transition écologique, de la ruralité, de l'agriculture et de l'alimentation, a rappelé que ce dispositif a permis de subventionner 3 445 dossiers concernant des exploitations agricoles, pour un montant total de 9,9 millions d'euros.

Pour faciliter les manipulations

Julien Roussignol élève 320 brebis et 120 taurillons. Le lait a été arrêté en 2008 sur cette exploitation familiale et l'atelier ovin est venu compléter l'atelier taurillon en 2019. À part quelques ventes de reproducteurs, les agneaux sont commercialisés via la plateforme de l'entreprise Lenouvel vers des boucheries traditionnelles et GMS (sous label Agneau du pays de Caux).

L'élevage ovin est conduit en hors-sol avec une recherche d'optimisation dans la productivité et le travail. L'éleveur a fait le choix de trois agnelages tous les deux ans avec une rotation continue permettant de fournir le marché toute l'année. Pour faciliter les manipulations, le bâtiment des brebis a été aménagé avec des cornadis qui ont fait l'objet d'une demande d'aide aux petits investissements. L'organisation intérieure du bâtiment permet de distribuer l'aliment avec le même matériel que pour les taurillons : une mélangeuse et une pailleuse qui permettent d'optimiser le temps de travail. " Ces équipements seraient difficiles à rentabiliser sur l'atelier ovin seul ", précise l'éleveur.

Pour pallier le manque de main-d'œuvre

La rotation des agnelages toute l'année et le suivi du troupeau impliquent une charge de travail importante. " Aujourd'hui la demande est là en viande d'agneau. Je pourrais augmenter mon cheptel sans souci mais le facteur limitant est la main-d'œuvre. J'ai un salarié et deux apprentis sur la partie élevage mais faute de trouver du monde, j'ai besoin d'équipements et d'aménagements qui nous permettent de gagner du temps dans la gestion du troupeau." Les investissements aidés par le Département concernent l'aménagement du bâtiment d'engraissement des agneaux (bardage, auges...), du matériel pour faciliter l'allaitement des agneaux (louves), un nourrisseur circulaire pour les agneaux, une balance pour peser les agneaux et un lecteur électronique de boucles.

Pour mieux servir les clients

Jean Ballue est quant à lui horticulteur à Saint-Austreberthe. " J'ai la chance d'avoir bénéficié de l'aide du Département à plusieurs reprises. Cela m'a permis d'investir pour moderniser l'installation familiale qui date de 1976 et de pouvoir mieux accueillir la clientèle ".

L'exploitation horticole représente une surface de 6 000 m2 dont 3 500 m2 de serres. 70 % de la production de plants de fleurs et de légumes se fait sur l'exploitation.

Pour s'adapter au changement climatique

Dans le cadre du dispositif, l'exploitant a bénéficié d'une aide de 40 % des coûts pour investir dans des équipements permettant d'adapter les serres à de meilleures conditions de travail (automatisation des systèmes d'arrosage ou de ventilation) et pour mieux s'adapter aux évolutions climatiques (installation de bâches nouvelle génération pour filtrer les rayons UV). Une partie des matériels aidés vise également à mieux gérer les apports en eau (goutte-à-goutte).

" La production horticole demande beaucoup d'anticipation : nos ventes sont très conditionnées par la météo mais nous devons commander nos semences un an à l'avance chez nos fournisseurs, explique Jean Ballue. Notre clientèle se développe chaque année avec une demande en plants de légumes qui augmente régulièrement. Mon objectif aujourd'hui est de développer l'accueil sur le site en aménageant un magasin mieux équipé et plus pratique pour nos clients ".•

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