Lucas Delarche, technicien d’essais auprès de la Chambre d’agriculture de l’Oise
« L’auto-construction de matériels pour davantage de modularité »
Lucas Delarche a décidé de concevoir lui-même un semoir pour ses expérimentations. Objectif : simplicité et modularité. Interview.
Lucas Delarche a décidé de concevoir lui-même un semoir pour ses expérimentations. Objectif : simplicité et modularité. Interview.
Pourquoi avoir auto-construit votre propre semoir ?
« Nous cherchions un semoir qui puisse convenir au format micro-parcelles, adapté à l’expérimentation. La plupart des semoirs proposés aux agriculteurs dépassent les 3, 4, 5 voire 6 mètres de large. Il nous fallait plutôt quelque chose qui ne dépasse pas les 2 mètres. On pouvait acheter grand et découper, mais autant faire du sur-mesure en le concevant nous-mêmes. On a besoin d’un semoir pour des graines protéagineuses ou des graines assez grosses comme du maïs ou du tournesol, avec un écartement qui peut être variable entre 20 et 60 centimètres. Notre semoir répond vraiment à cette exigence : il est modulaire et on peut facilement modifier les écartements. Ce n’aurait pas été possible avec la plupart des semoirs pour maïs ou tournesol qui fonctionnent à aspiration.