La collecte laitière dans le monde et en Europe
Après trois ans de relative stagnation, la production dans les cinq principaux bassins laitiers exportateurs, sur les six premiers mois de l'année, est de nouveau en croissance poursuivant ainsi son net rebond avec une augmentation de + 1,7 %, en comparaison à l'année 2024.
Après trois ans de relative stagnation, la production dans les cinq principaux bassins laitiers exportateurs, sur les six premiers mois de l'année, est de nouveau en croissance poursuivant ainsi son net rebond avec une augmentation de + 1,7 %, en comparaison à l'année 2024.
Sur cette même période, la collecte américaine augmente à un rythme inédit affichant une hausse de + 3,2 %/2024. De même, la Nouvelle-Zélande connaît sa plus forte croissance relative sur un an depuis 2017 avec une augmentation de + 14 %. S'ajoutent à cela, une forte reprise de la production en Argentine (+ 10 %) et au Royaume-Uni (+ 6,5 %/2024 en juin, + 5 % en cumul sur l'année).
Dans le même temps, la collecte de l'UE-27 stagne de nouveau. La croissance de la collecte en Pologne (+ 1 %/2024) et en Irlande (+ 15 %) compense à peine le repli observé en Allemagne (- 2,1 %), en Belgique (- 6,1 %) et aux Pays-Bas (- 0,6 %).
La collecte en France
En France, la collecte a récemment progressé de + 2,1 % par rapport à la dernière semaine de juin 2024. La collecte a ainsi reculé en juillet (- 0,6 %/2024), puis s'est nettement redressée début août (+ 3,9 % en s32), avant l'irruption de la canicule.
En juin, la collecte est restée dynamique dans certaines régions comme en Bretagne où on constate une augmentation de + 4,1 %/2024, ainsi que dans les Pays de la Loire (+ 1,3 %/2024), en Normandie (+ 2,8 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (+ 1,4 %).
À l'inverse, un recul est constaté dans certaines régions comme le Grand Est (- 8,3 %/2024) et dans une moindre mesure en Bourgogne-Franche-Comté (- 2,5 %) et dans les Hauts-de-France (- 1,4 %). Ces baisses de volumes sont la conséquence de la FCO-3 et de la FCO-8 qui ont fortement touché ces régions en 2024 et dont les conséquences se font sentir cette année avec une baisse du nombre de vêlages préjudiciable à la production laitière.•