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Influenza aviaire, risque élevé pour toute la France, un seul mot d’ordre : protéger nos élevages !

Plus de 100 cas ont été confirmés en France depuis le 1er août. Le ministère de l’Agriculture a relevé le niveau de risque sur tout le territoire.

Localisation des cas ou foyers en avifaune sauvage, chez les oiseaux captifs et chez les volailles d’IAHP H5 en Europe ayant débuté depuis le début de la saison, soit le 1er août 2022 (source : Commission européenne ADIS le 7 novembre 2022, WAHIS-OMSA le 4 novembre 2022).
Foyers IAHP en Europe depuis le 1er août 2022 En France : 53 foyers en élevage, 48 autres (ornement, appelants, basse-cour…)

Deux foyers ont été identifiés dans le département de l’Eure, un foyer sauvage et un foyer en basse-cour.

Classement de la France en risque “élevé”

Face à une situation extrêmement dégradée, le niveau de risque vient d’être relevé. Les conséquences pour les élevages avicoles sont lourdes. L’application stricte des règles de biosécurité s’impose à tous les détenteurs d’oiseaux ainsi qu’à l’ensemble de la filière.
Voici les prescriptions revues pour le niveau de risque élevé :
* en élevage :
- mise à l’abri de toutes les volailles sur tout le territoire métropolitain ;
- interdiction de rassemblements de volailles sur tout le territoire métropolitain ;
- obligation de bâcher les camions transportant des palmipèdes de plus de 3 jours.
* pour les activités cynégétiques :
- autorisation de transport et utilisation d’appelants pour les détenteurs de catégorie 1 uniquement (détenteurs avec moins de 15 appelants) ;
- mouvements des gibiers à plumes soumis à conditions (examen clinique, dépistage virologique des anatidés) ;
- remise en nature du gibier.
- pour les parcs zoologiques : vaccination obligatoire dans les zoos des oiseaux ne pouvant être mis à l’abri.
* pour les pigeons voyageurs :
interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée de la France jusqu’au 31 mars.

Le ministère de l’Agriculture dans un communiqué précise que « pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de renforcer la vigilance et de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages et éviter sa diffusion entre élevages. Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement. »

Deux foyers dans le département de l’Eure

Deux foyers ont été confirmés dans l’Eure en fin de semaine dernière. Un cas sur un faisan sauvage trouvé sur la commune d’Aviron et un cas dans une basse-cour sur la commune de Notre-Dame-du-Hamel. Ces deux cas ont entraîné la mise en place de deux zones réglementées. Ainsi, une zone de contrôle temporaire de 20 km de rayon est instaurée autour du foyer sauvage. Autour du foyer en basse-cour, ce sont trois zones différentes qui sont mises en place, une zone de protection (3 km), une zone de surveillance (7 km) et une zone réglementée supplémentaire pour un complément à 20 km. Dans ces différentes zones des règles spécifiques s’appliquent aux différents élevages concernés.

Protéger les élevages

Dans un contexte de circulation virale majeure au sein de l’avifaune, la protection des élevages est primordiale.
Cette protection passe par l’application stricte des mesures de biosécurité, la mise à l’abri des volailles, la limitation des visiteurs au sein de l’élevage, le respect des protocoles de nettoyage et de désinfection. De plus, les expériences passées rappellent le risque constitué par les plans d’eau, en particulier les mares. La limitation de l’accès de l’avifaune aux mares est primordiale.
Les aviculteurs chasseurs doivent aussi prendre des précautions lors des retours de chasse au marais, désinfecter les bottes et les véhicules. En effet, les zones de migration sont potentiellement plus à risque.
Protéger les élevages avicoles, c’est protéger la vie de la filière, ce combat est collectif. Respecter la biosécurité dans les élevages, c’est en assurer la pérennité. •
 

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