Aller au contenu principal

FCO sérotype 4 : une évolution inquiétante

La situation se complique. Le nombre de cheptels atteint croît et une suspicion est en cours avec un premier résultat défavorable dans le Maine-et-Loire.

file-alt-64666
© DR

Depuis le premier cas confirmé d’atteinte par le sérotype 4 de la FCO, le nombre de confirmation est en croissance. Ainsi la direction générale de l’alimentation (DGAl) a annoncé que 31 cheptels sont considérés comme foyers (29 en Haute-Savoie, 1 en Haute-Saône et 1 dans l’Ain). Par ailleurs dans le cadre des suivis réalisés à la fois dans les cheptels en lien avec les foyers, dans les cheptels en liens épidémiologiques avec la Haute-Savoie via des achats depuis avril 2017 et dans les cheptels échantillons des zones de surveillance et de protection, des suspicions sont en cours après résultats positifs obtenus dans les laboratoires départementaux. Ces suspicions seront confirmées si les tests effectués au laboratoire national de référence sont également positifs. A ce jour, cinq suspicions sont en cours d’investigation complémentaire, en Saône-et-Loire, dans l’Ain, l’Isère, la Savoie et le Maine-et-Loire. Cette dernière est extrêmement préoccupante car une confirmation entraînerait un périmètre de limitation de mouvements sérotype 4 à l’Ouest.

Quelle est la situation dans le Maine et Loire ?
L’animal suspect est un veau né en Haute-Savoie le 1er novembre 2017. L’animal a été abattu. L’élevage est mis sous arrêté préfectoral de déclaration d’infection (APDI). De plus, un périmètre d’interdiction de mouvement de 2 km a été instauré autour de l’élevage. Tout l’élevage va faire l’objet d’un dépistage ainsi que les élevages situés dans le périmètre interdit. La confirmation de cette suspicion aurait pour conséquence le blocage via les périmètres de protection et de surveillance d’une large zone autour du Maine-et-Loire.
Hypothèses de contamination initiale et traçabilité.
Les autorités sanitaires privilégient l’hypothèse d’une importation illégale de ruminants en provenance de Corse, zone dans laquelle de nombreux sérotype de FCO sont  enzootiques dont le numéro 4.
A l’heure où des projets de dématérialisation des passeports et des asdas tiennent le devant de la scène, cette situation confirme l’inquiétude légitime du GDS de l’Eure et du GDMA quant à la perte de fiabilité de l’information sanitaire si tous les partenaires de l’élevage ne participent pas exhaustivement au dispositif.
Plus que jamais la vigilance est de mise sur les introductions. La carte d’extension des zones parle d’elle-même. Privilégions les achats locaux avec l’apport de garanties auxquelles les éleveurs ont tous contribué à bâtir.

Zoom sur...

Quelles sont les conditions de sortie des zones de protection et de surveillance sérotype 4 ?

Depuis la zone de surveillance :
Tout ruminants (bovins, ovins, caprins) : désinsectisation pendant au moins 14 jours et PCR avec résultat négatif réalisée moins de 7 jours avant le départ.

Depuis la zone de protection :
Animaux vaccinés : 3 semaines après la deuxième injection de primo vaccination sous réserve que le troupeau d’origine soit vacciné et que l’on soit en période d’inactivité vectorielle.

Sérotype 8 FCO
Pour mémoire, le vaccin est toujours disponible et gratuit, pour 4 millions de bovins avec péremption en janvier 2019 jusqu’à épuisement du stock.
La vaccination des ruminants par le vétérinaire est obligatoire pour la commercialisation à l’exportation d’animaux certifiés vaccinés.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Union agricole

Les plus lus

De g. à d. : Bruno Ledru, président de la FNSEA 76, Jérôme Malandain, président de JA 76, Romain Loiseau, président de JA 27, Amaury Levesque, président de la FNSEA 27.
Mobilisation réussie à Rouen... en attendant Bruxelles

Excédés par les annonces du président Macron sur le Mercosur et par la décision européenne de taxer les engrais importés, les…

Dès le 1er janvier 2026, le Macf va provoquer une explosion des coûts de production, déjà intenables des engrais.
Prix des engrais : la FNSEA lance un cri d'alerte

La FNSEA exige le report d'urgence de la nouvelle taxe européenne de Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (Macf) et…

25 % de la viande consommée a été importée.
Viande bovine : des échanges commerciaux à contre-courant

En France, les importations de viande bovine diminuent, les exportations augmentent alors que la production décline toujours.…

Pour la deuxième année consécutive, le constructeur a apporté des ajustements sur sa barre de coupe Varifeed.
Varifeed New Holland : gagner en simplicité et en efficacité

Le constructeur américain apporte de nouveaux ajustements sur sa barre de coupe Varifeed à tablier variable. Avec la volonté…

Journée lait du 13 novembre à Bois-Guillaume.
Le bien-être de l'éleveur, un enjeu-clé

Face aux défis croissants du renouvellement des générations, la section laitière de la FNSEA 76 organise, le jeudi 13 novembre…

NatUp et sa filiale Lunor lancent un nouveau produit à destination de la restauration collective et des GMS.
Pomme de terre : un nouvel outil industriel sur le territoire

Le nouvel atelier Lunor tourne maintenant depuis un mois. Quinze personnes recrutées avec la collaboration de France Travail y…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 300 €/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Union agricole
Consultez le journal L'Union agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal L'Union agricole