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Eurial Ultra Frais ou Novandie : les producteurs de l’APLN à l’heure des choix

Depuis plusieurs mois, l’Association des producteurs laitiers normands (APLN), livrant à Eurial Ultra frais réfléchit à son avenir. Rester livreur Eurial Ultra Frais ou changer de laiterie, telle est la question aujourd’hui posée aux producteurs.

© Shutterstock

Aujourd’hui, l’APLN compte plus de 200 producteurs, tous liés à un acheteur unique, Eurial Utra Frais. L’organisation de producteurs, qui couvre le territoire de la Seine-Maritime et de l’Eure, est elle-même affiliée à l’Oplase, l’organisation des producteurs de lait Seine et Est qui porte la négociation et le contrat-cadre avec l’entreprise. L’Oplase vient d’ailleurs de signer avec Eurial Utra Frais un nouveau contrat de vente de lait, après quelques mois de tergiversations et de longues discussions après que l’entreprise a dénoncé le contrat en fin d’année 2021. Voilà pour la situation actuelle. En parallèle de ces discussions avec Eurial Ultra Frais, les membres de l’APLN ont également étudié la faisabilité d’avoir d’autres acheteurs. Pour l’APLN, cette réflexion a « il est vrai débuté suite aux hésitations d’Eurial mais aussi pour donner aux producteurs la possibilité d’appliquer pleinement la loi Egalim en intégrant les coûts de production dans la construction du prix », précise Nicolas Fontaine, président de l’APLN. Plusieurs pistes ont ainsi été creusées et celle conduisant à Novandie plus particulièrement.

Un nouveau contrat avec Novandie

Novandie est basée à Maromme et est connue par exemple pour sa marque Mamie Nova. L’entreprise, pour se fournir en lait, travaille déjà avec l’Association des producteurs de lait du bassin Centre (APLBC) et la Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH), dans le cadre d’un contrat tripartite. Souhaitant renforcer son indépendance en contractualisant d’autres volumes, l’APLN a alors saisi l’opportunité et engagé, avec l’APLBC, les discussions avec Novandie. Une fois la faisabilité expertisée et les bases du projet posées, les réunions d’information aux producteurs ont rapidement conforté les administrateurs de l’APLN dans leur choix de travailler dans cette voie. Pour Nicolas Fontaine, « il était important que les producteurs aient une parfaite connaissance du dossier pour pouvoir choisir librement à qui ils vendront leur lait dans le futur ». Car là est maintenant l’enjeu. Rester dans l’APLN pour continuer à livrer à Eurial ou basculer, en partenariat avec l’APLBC dans une nouvelle relation avec Novandie-LSDH. Plusieurs réunions ont encore été organisées début juillet pour permettre aux producteurs de faire leur choix. « Compte tenu du travail qu’il reste à faire pour finaliser les choses, il faut maintenant que les producteurs se positionnent rapidement », rappelle Nicolas Fontaine qui ajoute « que les administrateurs restent à la disposition des adhérents de l’APLN pour répondre à toutes leurs interrogations ». Le transfert de collecte est prévu pour le 1er janvier 2024. •
 

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