Énergie domestique : un pas de plus vers le biofioul
Dans un communiqué du 14 janvier, la Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C), organisation représentative qui regroupe les professionnels de la distribution des énergies hors réseaux, s’est réjoui d’un arrêté paru le matin même à la signature du ministère de la Transition écologique. Ce dernier reconnait l’alternative du biocombustible liquide de chauffage (biofioul), et interdit « d’installer des systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire consommant principalement des combustibles à haut niveau d’émissions de gaz à effet de serre dans les bâtiments à usage d’habitation ou à usage professionnel ».
Le biofioul est une énergie liquide nouvelle, composée d’une part d’énergie renouvelable, sous forme d’ester méthylique de colza (EMC). La France est l’un des premiers producteurs de colza en Europe : 80 000 agriculteurs cultivent du colza sur l’ensemble du territoire ; 500 coopératives et négociants collectent les graines et 40 opérateurs triturent les oléagineux pour produire de l’huile et de la protéine végétale. Ce biocombustible constitue un nouveau débouché aux producteurs, agriculteurs et estérificateurs.