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Désherbage : et pourquoi pas le mécanique en sortie d’hiver ?

Bien connu des agriculteurs biologiques, le désherbage mécanique peut être une stratégie envisageable pour réduire l’usage des herbicides. Mais comment mettre en œuvre cette technique sur le terrain ?

À vitesse réduite et en bonnes conditions, il est possible de travailler dès 2 à 3 feuilles de la céréale.
© Réussir SA

En sortie d’hiver, dès que les sols sont suffisamment ressuyés, le désherbage mécanique des céréales est envisageable. 
Au tallage, les céréales sont suffisamment implantées pour résister aux passages des outils de désherbage en plein tel que la herse étrille. La vitesse d’avancement, qui conditionne en partie l’agressivité de cet outil se situe entre 4 et 6 km/h.
La herse étrille est un outil polyvalent qui permet de désherber de nombreuses cultures, tels que les céréales, les betteraves, les légumes de plein champs et les protéagineux. 
Le coût d’une herse étrille simple se situe aux alentours des 1 000 euros du mètre linéaire. En termes de puissance de traction, 10 à 12 CV par mètre linéaire sont nécessaires. 
Qu’il soit utilisé seul ou en complément de la lutte chimique, le désherbage mécanique permet une gestion satisfaisante des adventices mais nécessite une réactivité importante, la clé étant d’intervenir le plus tôt possible (au stade fils blancs jusqu’à 2 à 3 feuilles des adventices) mais dans les meilleures conditions possibles ! •

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