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Des apports en eau optimisés grâce aux OAD

Face aux conditions climatiques de plus en plus extrêmes, les outils d’aide à la décision (OAD) pour piloter son irrigation sont de plus en plus plébiscités. Des solutions qui s’avèrent précieuses pour apporter la bonne quantité d’eau au bon moment.

Grâce aux sondes tensiométriques, vous surveillez l’état hydrique et la température de vos sols en temps réel.
Grâce aux sondes tensiométriques, vous surveillez l’état hydrique et la température de vos sols en temps réel.
© Chambre d’Agriculture 60

Quand apporter l’eau et en quelle quantité ? Les solutions se multiplient pour évaluer au plus près les besoins des tubercules et améliorer ainsi l’efficacité de l’irrigation. Piloter celle-ci avec l’appui des outils d’aide à la décision peut s’avérer précieux, surtout dans un contexte de vagues de chaleur et de sécheresses de plus en plus fréquentes, et de préservation des ressources en eau.
Ces OAD, il en existe désormais un certain nombre sur le marché, et ils ne cessent de s’affiner. Le pilotage de l’irrigation à partir de capteurs a notamment connu d’importantes avancées. Ils ont gagné en fiabilité comme en robustesse. À l’image de ceux développés par Weenat. La société a développé une sonde capacitive connectée et un tensiomètre grâce au modèle Irrinov mis au point par Arvalis et ses partenaires, un outil, depuis largement éprouvé sur la culture de la pomme de terre. Grâce aux capteurs placés directement dans le sol, l’application analyse les paramètres de pluviométrie et d’hygrométrie, et permet à l’agriculteur d’un simple coup d’œil de savoir exactement quand déclencher ou arrêter l’irrigation.
Les stations météo connectées apportent elles aussi toujours davantage d’informations, ce qui permet de faciliter la prise de décision. La station Météus d’Isagri, comme celle développée par Sencrop, collecte les données de la parcelle, et couplées à une sonde, mesure en temps réelle l’humidité du sol. Des données envoyées directement sur votre smartphone. Des seuils sont ainsi prédéfinis, ils permettent de savoir si la capacité d’eau est suffisante pour la croissance de la culture ou si au contraire elle est trop importante.

Aussi un gain de temps

Pour mieux mesurer les atouts des OAD d’irrigation, une expérimentation a notamment été menée en 2023 par le Comité Nord. La production de plants avait en effet été très impactée l’année précédente suite à une campagne particulièrement sèche. Pierre Lucas, technicien du Comité Nord a ainsi fait appel à Sencrop, Weenat et Isagri. Il s’est vu prêter par les trois sociétés tout le matériel nécessaire pour mener à bien l’essai. Les stations météo des différentes marques avaient été placées de manière rapprochée, collectant ainsi les mêmes données. Les sondes capacitives ont, quant à elles, été disposées sur un même billion trois rangs. Les différents stades clefs de la culture ont ensuite été relevés. Le dispositif aura permis de déclencher l’irrigation au plus près des besoins. Un premier apport qui aura permis de « garder un très grand nombre de tubercules initiés ». Un deuxième déclenchement qui assurera de « continuer un grossissement sans à-coups dans le calibre des plants » ; puis dix jours plus tard, une nouvelle fois l’irrigation aura été déclenchée en raison d’une baisse importante constatée de l’état hydrique du sol. Au final : une économie d’eau autant qu’un gain de temps, a alors conclu le technicien.•
 

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