Comment obtenir une meilleure rémunération du lait ?
Les 3 et 4 décembre derniers, à Saint-Malo, la 5e édition des Assises de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) a pris le taureau par les cornes en évoquant des solutions concrètes pour permettre aux producteurs de négocier un prix du lait satisfaisant et sécurisant. Ces deux jours ont permis de mettre en avant la force du collectif et sa robustesse face à un contexte économique et sanitaire incertain.
Les 3 et 4 décembre derniers, à Saint-Malo, la 5e édition des Assises de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) a pris le taureau par les cornes en évoquant des solutions concrètes pour permettre aux producteurs de négocier un prix du lait satisfaisant et sécurisant. Ces deux jours ont permis de mettre en avant la force du collectif et sa robustesse face à un contexte économique et sanitaire incertain.
La France exporte aujourd'hui près de 4 litres de lait produit sur 10 et sur les 21 milliards de litres de lait consommés dans le pays, deux tiers sont d'origine française alors qu'un tiers provient de l'import. D'autre part, la quasi-totalité du lait transformé (99,6 %) est d'origine nationale. Et, parmi les usages de la MSU (matière solide utile), 36 % sont destinés aux fromages, 26 % aux produits frais, 19 % au beurre et 19 % aux ingrédients secs. Voilà le portrait non exhaustif de la filière lait française aujourd'hui qui a permis d'introduire la thématique prégnante de ces assises du lait : la rémunération des producteurs. Dans un contexte de négociations intenses du prix du lait entre producteurs et distributeurs et face à cette pression, la FNPL plaide pour des Organisations de producteurs (OP) commerciales, une meilleure valorisation de la protéine laitière, et un rapport de force inversé en faveur des éleveurs.