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Comment bien choisir ses équipements de protection ?

Stockage, manipulation, pulvérisation : les EPI sont obligatoires pour bien se protéger. Veillez toutefois à choisir des équipements adaptés. Quelques points essentiels à prendre en compte.

Le cadre réglementaire français est sans ambiguïté. L’application des produits de protection des cultures, qu’ils soient conventionnels, de biocontrôle ou utilisables en agriculture biologique, requiert le port d’EPI (équipements de protection individuelle) adaptés. Une exigence qui s’applique quelles que soient l’origine, la catégorie de produits et leur dangerosité.

Lisez l’étiquette sur les bidons

De ce fait, bien choisir ses EPI est indispensable à la fois pour respecter la réglementation, mais surtout pour préserver sa santé. Pour cela, il existe sur le marché une vaste gamme d’équipements pour se protéger toutes les parties du corps.
Combinaisons, gants, lunettes : on se protège des pieds à la tête !
L’organisation professionnelle Phyteis (ex-UIPP – Union des industries de la protection des plantes) a établi une liste des recommandations servant de base réglementaire. 
Ce tableau, harmonisé entre toutes les firmes phytos indique, sur les étiquettes de produits, quels sont les EPI obligatoires pour chaque activité, que ce soit lors du mélange, du chargement, de la pulvérisation elle-même, ou mais également lors du nettoyage de la machine. Avec le remplissage, c’est notamment lors de cette dernière phase que l’opérateur se trouve particulièrement exposé.
Plus exigeante que l’Europe sur ce point, la France requiert le port d’EPI vestimentaires normés.
Il convient de porter tout au long du chantier phyto un équipement répondant à la norme ISO 27065. Viennent s’ajouter des EPI complémentaires pour les phases les plus exposantes.
Les gants sont obligatoires. Résistants, ils doivent aussi permettre une bonne prise en main. Leur composition dépendra du produit à manipuler.
Il est également indispensable d’avoir des bottes en bon état et parfaitement étanches. Un masque de protection avec des filtres adaptés permet d’éviter de respirer les émanations. Pour protéger ses yeux, mieux vaut opter pour un masque intégral.

Davantage de confort

Les dernières générations d’EPI bénéficient eux aussi de nombreuses innovations. Des efforts importants ont été faits pour qu’ils soient toujours plus efficaces, mais aussi esthétiques et confortables. Objectif : que les agriculteurs et agricultrices les portent sans contrainte.
Attention toutefois, il convient de considérer les EPI comme le dernier des remparts. Ils doivent s’inscrire dans le cadre d’un dispositif de prévention plus global, lequel concerne autant l’organisation des travaux que les bons gestes de sécurité à adopter. Il demeure essentiel de bien préparer son chantier en amont.•
 


Un circuit de récupération dédié

Adivalor propose la récupération des EPI de protection chimique (phytos et semences traitées). Ces équipements usagés sont à déposer chez un distributeur partenaire, dans un sac translucide, à l’occasion des collectes de PPNU (produits phytos non utilisables). Sont collectés : les gants jetables en nitrile ou en néoprène, les masques jetables anti poussière très toxiques de type P3, les masques respiratoires à cartouche FFP3 ou A2P3. Les filtres, cartouches, cagoules, visières de protection, lunettes, tabliers et combinaisons à usage limité. Les bottes, surbottes et manchettes ou les vêtements de protection réutilisables pour travaux.
À noter que les fournisseurs spécialisés qui arborent sur leurs produits le logo “ECO EPI” contribuent au financement du programme via une éco-contribution incluse dans le prix de vente des EPI neufs.

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