Aller au contenu principal

Cap Seine lance « Elevons le débat ».

Le premier débat organisé par Cap Seine le 7 juin portait sur les conséquences de la suppression de la viande de son alimentation.

file-alt-64462
Produits bleu blanc cœur à base de lin oléagineux.
© ©Nicole Ouvrard


« Elevons le débat » est un cycle de rencontres pour les adhérents de Cap Seine, autour de sujets de société. La première journée a eu lieu à Auzouville-l’Esneval autour d’un sujet sensible : comment répondre aux attaques régulières des groupes qui militent contre la consommation de produits animaux ? Pour le professeur Philippe Legrand, enseignant à Rennes en biochimie et en nutrition humaine, le monde agricole ne doit pas perdre son temps avec des minorités extrémistes mais plutôt communiquer auprès des parents, des diététiciens ou de l’éducation nationale sur l’importance de consommer des protéines animales. « On ne devrait pas avoir besoin de dire que l’Homme est un omnivore et qu’il doit manger de tout. Bien sûr, on peut discuter des doses mais supprimer les produits animaux de son assiette, c’est se mettre en danger ».
La question de la vitamine B12 est l’argument absolu.
« Sans, pas de vie possible, et sa synthèse est exclusivement animale. L’enjeu est de taille : une anémie galopante et mortelle en cas de carence. Pour combler ce déficit, les végétariens bien informés consomment des compléments alimentaires qui sont la plupart du temps fabriqués avec des OGM ! ».
La vitamine A et le bêta-carotène, les acides aminés, le calcium sont présents dans les végétaux mais en quantité moins importante. Quelqu’un qui ne mange pas de viande, devra consommer 12 kilos de mâche par jour pour avoir ses besoins en fer. Pour avoir ses besoins journaliers en calcium, c’est 500g de persil ou 1 kilo de pois chiche par jour. Les besoins en calcium sont de 900 mg par jour. Sans produits laitiers, il n’est pas possible de dépasser 450 mg. Dans quel état sera le squelette des jeunes filles vegan quand elles auront 50 ans ?
Un autre exemple avec les oméga-3 : pour ce nutriment indispensable au bon fonctionnement du cerveau et du cœur, les molécules actives sont surtout les dérivés issus des animaux. C’est la démarche bleu blanc cœur dont le principe est de se servir des végétaux riches en acide alpha linoléique (lin, luzerne…) pour nourrir les animaux. Le vecteur animal est donc aussi un moyen d’améliorer la nutrition humaine.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Union agricole

Les plus lus

De g. à d. : Bruno Ledru, président de la FNSEA 76, Jérôme Malandain, président de JA 76, Romain Loiseau, président de JA 27, Amaury Levesque, président de la FNSEA 27.
Mobilisation réussie à Rouen... en attendant Bruxelles

Excédés par les annonces du président Macron sur le Mercosur et par la décision européenne de taxer les engrais importés, les…

Dès le 1er janvier 2026, le Macf va provoquer une explosion des coûts de production, déjà intenables des engrais.
Prix des engrais : la FNSEA lance un cri d'alerte

La FNSEA exige le report d'urgence de la nouvelle taxe européenne de Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (Macf) et…

25 % de la viande consommée a été importée.
Viande bovine : des échanges commerciaux à contre-courant

En France, les importations de viande bovine diminuent, les exportations augmentent alors que la production décline toujours.…

Pour la deuxième année consécutive, le constructeur a apporté des ajustements sur sa barre de coupe Varifeed.
Varifeed New Holland : gagner en simplicité et en efficacité

Le constructeur américain apporte de nouveaux ajustements sur sa barre de coupe Varifeed à tablier variable. Avec la volonté…

Journée lait du 13 novembre à Bois-Guillaume.
Le bien-être de l'éleveur, un enjeu-clé

Face aux défis croissants du renouvellement des générations, la section laitière de la FNSEA 76 organise, le jeudi 13 novembre…

NatUp et sa filiale Lunor lancent un nouveau produit à destination de la restauration collective et des GMS.
Pomme de terre : un nouvel outil industriel sur le territoire

Le nouvel atelier Lunor tourne maintenant depuis un mois. Quinze personnes recrutées avec la collaboration de France Travail y…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 300 €/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Union agricole
Consultez le journal L'Union agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal L'Union agricole