Antispécisme : peines d'amendes et de prison avec sursis prononcées au procès du Mans
Le tribunal du Mans a rendu son verdict, le 31 mars, dans le procès de neuf militants antispécistes poursuivis pour des intrusions dans des élevages : les accusés ont écopé de «peines symboliques, de prison et d’amendes avec sursis », rapporte Ouest-France. Ces peines vont de 250 à 2 000 euros, et de deux à dix mois de prison ; la sanction la plus sévère vise Vincent Aubry, le fondateur de l'association Animal1st. Déjà condamné à deux reprises, il devra en outre réaliser « 140 heures de travail d’intérêt général », selon le quotidien régional de l'Ouest. Des peines en ligne avec le réquisitoire du procureur lors de l'audience du 28 janvier (2 à 12 mois). L'affaire portait sur 27 faits impliquant 14 victimes dans sept départements*. Avec à la clé de nombreux chefs d'accusation : dégradations (dont des tags assimilant l'élevage à l'Holocauste), vol de sept agneaux, association de malfaiteurs et diffamation (non retenu). « La légèreté des peines (…) ne fait que renforcer le climat d’insécurité et d’injustice ressenti par les acteurs de la filière alimentaire », a réagi Yves Fantou, porte-parole des Z’Homnivores, cité dans un communiqué du 31 mars.
* Eure, Finistère, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Seine-et-Marne