18e Ovinpiades : pour porter haut une filière qui recrute
Dans le cadre du programme Inn’Ovin, Interbev ovins et l’ensemble de la filière ovine, y compris de nombreuses OPA partenaires (Chambres d’agriculture, GDS, coopératives, etc.), organisent les 18e Ovinpiades des Jeunes bergers.
Dans le cadre du programme Inn’Ovin, Interbev ovins et l’ensemble de la filière ovine, y compris de nombreuses OPA partenaires (Chambres d’agriculture, GDS, coopératives, etc.), organisent les 18e Ovinpiades des Jeunes bergers.
« Cette compétition entre élèves d’établissements agricoles autour du mouton rassemble plus de 700 élèves chaque année, explique Charles Pillet, animateur Inn’Ovin Normandie et Hauts-de-France. Agés de 16 à 24 ans, ils concourent d’abord en finale régionale puis les deux meilleurs bergers normands participent ensuite à une finale nationale qui se tiendra cette année à Paris le samedi 25 février 2023, pendant le Salon international de l’agriculture.
Pour l’heure, la finale régionale normande approche. Elle aura lieu mardi 17 janvier au Val-d’Oré (Eure). « Cette année, nous avons 32 candidats normands venus de cinq établissements agricoles dont quatre de Seine-Maritime (lycée et CFA d’Yvetot, MFR de Tôtes, lycée du Pays de Bray de Brémontier-Merval », précise Charles Pillet. Et d’ajouter : « Ils passent des épreuves pratiques - parage, évaluation de l’état de santé de la brebis, tri d’animaux, état corporel de l’animal avec de la manipulation – puis théoriques – reconnaissance de races, quizz sur la filière, adaptation de l’épreuve génétique nationale sous le format d’un quizz et de la lecture d’une carte génétique de bélier ».
Un marché porteur et une filière qui recrute
L’objectif d’un tel concours est bien évidement de susciter des vocations et de donner envie à une nouvelle génération de s’installer en élevage de brebis.
« Il y a une vraie volonté de nos différents partenaires d’accompagner à travers le programme Inn’Ovin la filière et les porteurs de projet, car rappelons que l’élevage ovin allaitant recrute fortement. La France ne produit toujours pas assez de viande d’agneau. Nous ne produisons que 49 % de la viande consommée dans l’Hexagone, le reste venant pour l’essentiel de Nouvelle-Zélande. »
Sans compter que la conjoncture économique est très favorable à la production ovine. « Jamais les cours n’ont été aussi favorables », souligne l’animateur.
Des gagnants bien récompensés
« Cette édition régionale est subventionnée pour la troisième année consécutive par la Région Normandie. Cela montre son implication dans la filière et la préservation des races », précise l’animateur avant d’ajouter : « Cela nous aide aussi à bien récompenser les participants qui se verront offrir un an d’abonnement à la revue Réussir Pâtre, puis les deux gagnants qui repartiront chacun avec un drone ». •