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Pierre Vatelier, profession éleveur, passion rugby

La France accueillera cet automne la Coupe du monde de rugby. Pierre Vatelier, éleveur laitier à Yquebeuf, associé du Gaec de la ferme Simon, suivra la compétition avec intérêt. Passionné de rugby, il joue depuis cinq ans au poste d’ailier au Rugby club union sportive de Forges-les-Eaux (RCUSF).

C’est avec une rencontre mythique que s’ouvrira la Coupe du monde de rugby, samedi 8 septembre à 21 heures au Stade de France à Saint-Denis (93). Les Bleus y affronteront les All Blacks qui voudront sûrement prendre leur revanche après avoir essuyé une cuisante défaite dans l’enceinte dyonicienne en 2021 lors de la tournée d’automne (40-25). « Ce sera un sacré match et une ambiance de folie », parie Pierre Vatelier qui espère y aller.

Qualité de vie

Le rugby fait partie de son équilibre. « Je ne m’imagine pas passer tout mon temps au travail. Dans notre métier c’est important de prendre du temps pour se vider la tête et rencontrer d’autres personnes », raconte le jeune agriculteur, père d’une fillette de deux ans.  
Pierre Vatelier est installé en Gaec depuis 2018 avec son père Thierry et son oncle Stéphane sur une exploitation de 370 hectares. Il a pris la relève de son père pour la conduite du troupeau laitier constitué de 160 vaches laitières de race prim’holstein. Il est aussi administrateur de l’association Prim Team 76.
« La philosophie dans notre famille a toujours été de bien nous organiser pour dégager du temps afin d’avoir une vie sociale à côté », raconte Pierre Vatelier. Ses vaches sont traites deux fois par jour, à 6 h 30 et 16 h 30, en roto extérieur de 28 places en un peu plus d’une heure. Le robot d’alimentation apporte un grand confort de travail en servant les vaches 24 heures sur 24. En binôme avec un salarié, chaque associé peut prendre cinq semaines de congés et est d’astreinte un week-end sur trois pour les vaches.

Du foot au rugby

« J’ai toujours fait du sport depuis que je suis petit. Avant de pratiquer le rugby, j’ai joué de nombreuses années au foot mais l’état d’esprit ne me plaisait pas. Au rugby, j’ai découvert une ambiance plus chaleureuse, familiale et bienveillante. Même si les contacts sont intenses sur le terrain avec les adversaires, j’ai constaté plus de fairplay et de respect notamment envers les arbitres », souligne Pierre Vatelier. Au club de Forges, d’autres joueurs sont aussi issus du monde agricole dont deux autres agriculteurs, un vétérinaire et un commercial en semences de taureau.

Entraînements

Ses entraînements de rugby ont lieu tous les jeudis de 19 h 30 à 21 h 30 et se prolongent par une troisième mi-temps dans la convivialité, incontournable dans le monde de l’ovalie. « Lors des entraînements qui suivent des rencontres importantes, nous revisionnons le match pour nous améliorer pour les prochains. Pour certaines préparations de match, le club fait parfois appel à un professionnel du rugby pour nous aider à affiner les placements », explique le jeune éleveur.

Billetterie

La billetterie de la Coupe du monde est ouverte mais il n’y a pour l’instant plus de places disponibles à la vente depuis le mois de septembre 2022. Il faudra donc surveiller celles qui seront remises à la vente sur la plateforme à l’approche des matchs. À défaut, il restera toujours la possibilité de suivre les rencontres à la télévision en rêvant que les hommes de Fabien Galthié remportent la Coupe du monde 2023 dont la finale est programmée samedi 28 octobre. •

Dimanche 19 février à 15 heures, l’équipe de Forges-les-Eaux recevra en match retour les Andelys au stade Camille-Planelles, 15 avenue du 11-Novembre. Match de Régionale 3 — Championnat territorial —
6e journée.

Pic d’activité au moment des semis et des récoltes

Le Gaec de la ferme Simon cultive des cultures industrielles réparties comme suit : 8 ha en betteraves rouges, 16 ha en pommes de terre, 45 ha en lin, 30 ha en colza, 140 ha de blé et 10 ha d’orge.
Pour l’alimentation du troupeau, 55 ha de maïs et 10 ha de luzerne sont cultivés. « Cette année nous avons testé le tournesol sur un demi hectare et cela a très bien marché avec la sécheresse. Nous utilisons les graines pour nos futurs couverts végétaux complétés de graines de féveroles et de pois. » Les semis des cultures qui le permettent sont faits en direct avec un semoir John Deere 750. « Pour le blé, nous avons un coût à l’hectare de seulement cinq euros », se félicite Pierre Vatelier. Son père, Thierry  a fabriqué un semoir “artisanal” à partir d’un vieux semoir canadien pour les couverts végétaux.
Pierre Vatelier représente la quatrième génération d’agriculteurs de sa famille sur l’exploitation. En 2018 Il a repris une exploitation sur Buchy, adjacente aux terres de celle de son père et de son oncle. • V. S.
 

 

En bref
L’équipe de France compte un Normand dans ses effectifs, Gabin Villière. Né à Vire en 1995, l’international français qui a joué à Rouen de 2016 à 2019 évolue au poste d’ailier au Rugby club toulonnais.
Blessé d’une fracture du péroné lors d’un entraînement à haute intensité, Gabin Villière a déclaré forfait pour le Tournoi des Six Nations qui a débuté le 4 février.

 

A découvrir

France-All Blacks – Treize manières de battre les Néo-Zélandais
Toutes les victoires françaises face aux All Blacks racontées par leurs héros, avant la Coupe du monde de rugby 2023 et le match d’ouverture France-Nouvelle-Zélande. Treize victoires en 62 rencontres. Un ratio qui fait du XV de France la bête noire des All Blacks dans l’hémisphère Nord. Et même si les Bleus restaient sur une disette de douze ans face à la Nouvelle-Zélande (13 juin 2009, 22-27), leur dernier succès contre les triples champions du monde (20 novembre 2021, 40-25) a marqué les esprits à l’aube de la Coupe du monde 2023. Alors que tous les yeux sont rivés sur un alléchant France-Nouvelle-Zélande en match d’ouverture, le 8 septembre 2023, comment vaincre les ogres de l’ovalie ? Quelle est la recette pour les déstabiliser ? Rien de plus simple : il suffit aux Bleus de réunir les treize ingrédients qui leur ont permis de battre les All Blacks jusqu’ici, depuis l’exploit inaugural de la bande de Jean Prat (27 février 1954, 3-0) à l’ultime triomphe d’Antoine Dupont et consorts. Treize points forts à combiner pour aboutir au match parfait contre le XV à la fougère et lui imposer une peur bleue. Treize mots d’ordre à respecter de la première à la dernière minute de jeu. Treize façons de gagner éprouvées par ces Bleus de toutes les générations qui ont un jour mis à genoux les “hommes en noir” et qui nous donnent ici la voie à suivre.
Les intervenants : André Boniface, Claude Dourthe, Guy Novès, Jean-Michel Aguirre, Franck Mesnel, Émile Ntamack, Fabien Pelous, Olivier Magne, Yannick Jauzion, Cédric Heymans, Thierry Dusautoir, Antoine Dupont...
De Olivier Villepreux – Préface de Pierre Berbizier – Éditeur : Solar – 29,90 euros.

 

 

 

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