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Mode d'emploi pour sécuriser son exploitation 

Une réunion sur la sécurité dans les exploitations était organisée le 29 novembre au Lycée agricole d'Yvetôt. La Gendarmerie nationale, présente, a formulé quelques conseils forts instructifs pour limiter vols et autres dégradations.

La gendarmerie accompagne les agriculteurs dans la sécurisation de leurs exploitations.
© Simon Huet

Pendant plus de deux heures, devant une trentaine de personnes, les différents intervenants de la Gendarmerie nationale ont fait part d'une série de recommandations visant à limiter les intrusions et les risques de vols et de dégradations dans les exploitations. Vols de carburants, de GPS, d'outillages, de produits phytosanitaires, abattages et vols d'animaux..., la liste des infractions constatées par les forces de l'ordre est longue, tout comme le profil des délinquants, parfois organisés en bande ou simples opportunistes. Dans les deux cas, l'important est de tout faire pour dissuader voire ralentir l'action des voleurs. D'abord, en sécurisant les accès de l'exploitation. Escalader un portail est plus compliqué que de rentrer dans une cour ouverte et permet aussi de caractériser l'infraction du voleur qui ne peut affirmer être rentré chez vous par hasard. De la même manière, une porte de bâtiment fermée, une clef retirée sur un tracteur, le placement d'un éclairage extérieur, ou la mise sous clef des appareils électroniques (GPS) sont autant de petits gestes utiles qui permettent de limiter les risques.

Pour aller plus loin, sans pour autant enclencher des dépenses élevées, la pose de caméras de surveillance (en veillant à ne filmer que ce qui est du domaine de l'exploitation) ou d'appareils de protection électronique peut s'avérer utile, comme de rendre la pompe de la cuve à fuel inopérante par exemple.

Faites appel aux référents sécurité

Bien entendu, en cas de délits constatés, prévenir la gendarmerie en composant le 17 pour porter plainte ou a minima pour prévenir de la survenance de cette infraction est doublement nécessaire. D'abord pour qu'une enquête soit ouverte mais aussi, pour qu'en ayant cette information, la gendarmerie puisse redoubler de vigilance et prévenir les exploitants d'un risque élevé de vols sur un secteur donné. Une fois le vol constaté, il est recommandé de ne toucher à rien afin de laisser tout élément de preuve à disposition des enquêteurs. Et pour faciliter la récupération des objets volés, il est préférable d'avoir relevé au préalable les numéros d'identification, voire d'avoir pris en photos certains matériels et objets de l'exploitation. La sécurisation des exploitations est une somme de petits reflexes à adopter et de pratiques à généraliser.

Pour accompagner les exploitants dans cette démarche parfois un peu complexe, la gendarmerie propose soit de délivrer quelques préconisations, soit de bâtir un diagnostic sécurité complet et rédigé. Il suffit pour cela de contacter la gendarmerie locale qui compte dans ses rangs, des référents ou des correspondants sécurité. Cette réunion a aussi permis d'évoquer le sujet de la sécurité routière et notamment de la conduite de certains engins sur la route. La réglementation, pour le moins complexe, nécessitera de renouveler ce type de réunion, en y associant d'autres intervenants. L'Union agricole reviendra, dans ses prochains numéros, sur la conduite des engins agricoles et sur les grandes lignes de la sécurité routière.•

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