Aller au contenu principal

Le plan de relance encourage les jeunes à s’investir dans le bas carbone.

A partir d’avril 2021, la mesure « bon diagnostic carbone » du plan de relance sera opérationnelle. Elle permet aux jeunes installés de s’engager dans une réflexion sur l’impact carbone et climatique de leur exploitation.

file-alt-63314
© Pixabay

Le plan de relance lance une mesure d’accompagnement « carbone », nommée bon diagnostic carbone.  Son rôle est de contribuer à faire de l’agroécologie l’un des leviers du renouvellement des générations et de l’emploi dans le secteur agricole. L’enjeu est effectivement de taille : les années suivant l’installation sont clés pour déterminer les types de pratiques qui seront durablement mises en œuvre sur l’exploitation. C’est pourquoi, cette mesure est destinée aux  agriculteurs nouvellement installés de moins de 5 ans, aidés ou non, quelle que soit leur structure juridique.

 

Le contenu du bon diagnostic carbone

L’agence de la transition écologique (Ademe), financeur de cette mesure, va agréer différents opérateurs dans chaque région, dont les chambres d’agriculture de Normandie, Elvup, Littoral Normand et le réseau Coop de France pour la Normandie, pour la réalisation de cet accompagnement auprès des jeunes installés. Le coût des journées de conseil est pris en charge à 90 % par l’Ademe et les « bons » seront utilisables du 1er avril 2021 jusqu’en septembre 2022.La première étape sera la réalisation d’un diagnostic mesurant les émissions de gaz à effet de serre et les capacités de stockage de carbone sur l’exploitation.

La seconde étape consistera à élaborer un plan d’action visant à réduire l’impact environnemental. Il s’agit de choisir avec l’agriculteur les leviers qu’il peut mettre en œuvre sur son exploitation, pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, ou augmenter le stockage de carbone.

Troisième étape : un suivi sur la réalisation du plan d’action, ainsi qu’un accompagnement sur l’adaptation au changement climatique, via un diagnostic de vulnérabilité climatique est proposé. Une option est aussi possible : un conseil agronomie-pédologie, ainsi que la prise en charge de 250 euros d’analyses de terre.Le bon diagnostic carbone est ouvert à tous types d’ateliers, pour lesquels un diagnostic carbone existe et dont la méthode est agréée dans le cadre du label bas carbone. Dès maintenant, il est réalisable en élevage bovin lait et viande, et au fur et à mesure de la disponibilité des méthodes en grandes cultures, élevage ovin et maraîchage.

L’accompagnement prévu dans le cadre du plan de relance, soit la partie diagnostic plus plan d’action et une visite de suivi, correspond à la première étape de la labellisation bas carbone, développée par le ministère de la Transition écologique. Les jeunes pourront donc s’engager dans le label pour poursuivre leur engagement pour le climat, en cherchant la valorisation financière des tonnes de CO2 évitées sur 5 ans. Pour en bénéficier, il faut faire une demande directement auprès des opérateurs sélectionnés. La liste des opérateurs sera disponible sur le site de l’Ademe à la fin du mois de mars.

En savoir plus : https://www.ademe.fr/

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Union agricole

Les plus lus

De g. à d. : Céline Collet, Gaëlle Guyomard, Jean-François Chauveau, Gilles Picard, Guillaume Burel, Denis Letellier, Vincent Leborgne sont prêts à accueillir tout le monde le 16 mai à Beuzevillette.
L'édition MécaLive Ouest 2024 le 16 mai à Beuzevillette

Un programme riche et varié d'ateliers attend les visiteurs tandis que plus de 80 exposants, 70 marques de matériels et des…

Frédéric Van Gansberghe, président de Futerro, et Olivier Leducq, directeur général de l'usine Tereos de Lillebonne, lors de la signature du partenariat le 11 avril à Gruchet-le-Valasse.
Tereos : ouverture d'un marché de 150 000 tonnes de dextrose par an

Le groupe coopératif a conclu le 11 avril un partenariat avec l'industriel belge Futerro qui doit ouvrir son usine de…

Reynald Fréger, président de la CGB 76
« Avoir les mêmes moyens de production que nos collègues européens »

Le président de la Confédération générale des planteurs de betteraves de la Seine-Maritime (CGB 76), Reynald Fréger, demande…

Faner le plus précocement possible pour atteindre les 30-35 % de matière sèche en 48 heures.
Ensilage d’herbe : privilégier le fourrage à plat pour 35 % de MS

Avec une organisation de chantier différente, on peut en 48 heures récolter de bons fourrages. Explication.

Donner de la lisibilité aux producteurs bio était l'objectif de la journée.
Porter collectivement des pistes pour améliorer la situation du bio

La Chambre d'agriculture a organisé une journée spéciale le 12 avril au lycée agricole d'Yvetot pour donner des perspectives…

Hervé Morin, président de la Région Normandie, et Clotilde Eudier, vice-présidente de la Région en charge de l'agriculture, ont été accueillis chez Romain Madeleine, éleveur au Molay-Littry pour présenter le plan, en présence de Nicolas Dumesnil (tout à gauche), président d'Interbev Normandie, et du maire, Guillaume Bertier (au micro).
La Normandie à la reconquête de l'élevage bovin

C'est sur l'exploitation de Romain Madeleine, éleveur installé au Molay-Littry (Calvados) que la Région Normandie a lancé son…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 300 €/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Union agricole
Consultez le journal L'Union agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal L'Union agricole