Aller au contenu principal

Favoriser la présence des auxiliaires dans les bords de champ

Le Contrat de solutions comprend 45 partenaires agricoles engagés ensemble pour trouver des solutions concrètes, efficaces et durables pour protéger les cultures. Aujourd’hui, plus de 100 solutions pour réduire l’utilisation et l’impact des produits phytosanitaires sont déjà disponibles. Allons voir du côté de la gestion des bords de champs, habitat à l’interface entre la culture et le milieu adjacent.

© Christian Gloria/réussir

 

Pourquoi est-ce important d’entretenir correctement son bord de champ ?

En bon état agroécologique, une flore prairiale, qui n’empiète pas sur la parcelle cultivée, se développe et permet d’abriter la biodiversité. En revanche, si ce milieu est mal entretenu, les indésirables y seront favorisées. En cas de traitement herbicide, la perte de diversités floristique et fonctionnelle entraîne un déclin de la biodiversité d’intérêt et augmente le risque de foyers de bioagresseurs. Ainsi, maximiser la gestion et l’entretien permettra de :
- limiter la présence de foyers d’adventices, de maladies et de ravageurs ;
- favoriser la présence d’auxiliaires de cultures et d’insectes pollinisateurs ;
- réduire l’utilisation de produits phytosanitaires.

Un outil de diagnostic et de conseil développé pour les bords de champs

L’objectif de l’outil ”Typologie des bords extérieurs de champs”  est de maintenir et améliorer la biodiversité pour limiter la présence d’indésirables. Comme l’explique la fiche 91 du Contrat de solutions éditée par la FNSEA, elle permet de :
- suivre l’évolution dans le temps des bords de champs ;
- définir des zones à enjeux ;
- définir des zones où des actions prioritaires sont à mener.

Construit dans le cadre du programme Agrifaune, cet outil diagnostique le statut d’un ou plusieurs bords de champs. Il est simple et accessible à l’ensemble des acteurs œuvrant en milieu agricole. Il se présente sous la forme d’un carnet de terrain à renseigner avec des critères faciles de structures et de cortèges floristiques. Le diagnostic délivre au fur et à mesure des conseils sur la gestion mécanique, la période d’intervention, la restauration de la flore, etc. Il se décline en trois étapes :
1. observer les critères structurels : conseils de gestion adaptée, avantages/inconvénients ;
2. observer les cortèges floristiques : conseils associés ;
3. fiches conseils spécifiques à la présence : d’un troupeau, d’une haie ou de micro-habitats.
Cet outil est ajusté au contexte céréalier et sera bientôt disponible aux conditions de polyculture élevage. Il préconise des pratiques et des périodes d’entretiens adaptées pour simplifier et optimiser les interventions en bord de champ. Il est utilisable par les agriculteurs après une première prise en main avec un conseiller.
Notons le gain financier et de temps obtenus grâce à cet outil. En effet, des bords de champs en bon état nécessitent moins d’entretien, de broyage ou de fauche. Une économie de 10 à 20 euros par kilomètre de bordure est estimée sans adventices à gérer.
Il est enfin conseillé une mise en place collective de l’outil pour faciliter son appropriation.

Accessible gratuitement, cet outil est diffusé par le groupe technique national Agrifaune (GTNA) bords de champs

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Union agricole

Les plus lus

De g. à d. : Céline Collet, Gaëlle Guyomard, Jean-François Chauveau, Gilles Picard, Guillaume Burel, Denis Letellier, Vincent Leborgne sont prêts à accueillir tout le monde le 16 mai à Beuzevillette.
L'édition MécaLive Ouest 2024 le 16 mai à Beuzevillette

Un programme riche et varié d'ateliers attend les visiteurs tandis que plus de 80 exposants, 70 marques de matériels et des…

Frédéric Van Gansberghe, président de Futerro, et Olivier Leducq, directeur général de l'usine Tereos de Lillebonne, lors de la signature du partenariat le 11 avril à Gruchet-le-Valasse.
Tereos : ouverture d'un marché de 150 000 tonnes de dextrose par an

Le groupe coopératif a conclu le 11 avril un partenariat avec l'industriel belge Futerro qui doit ouvrir son usine de…

Faner le plus précocement possible pour atteindre les 30-35 % de matière sèche en 48 heures.
Ensilage d’herbe : privilégier le fourrage à plat pour 35 % de MS

Avec une organisation de chantier différente, on peut en 48 heures récolter de bons fourrages. Explication.

Reynald Fréger, président de la CGB 76
« Avoir les mêmes moyens de production que nos collègues européens »

Le président de la Confédération générale des planteurs de betteraves de la Seine-Maritime (CGB 76), Reynald Fréger, demande…

Donner de la lisibilité aux producteurs bio était l'objectif de la journée.
Porter collectivement des pistes pour améliorer la situation du bio

La Chambre d'agriculture a organisé une journée spéciale le 12 avril au lycée agricole d'Yvetot pour donner des perspectives…

Hervé Morin, président de la Région Normandie, et Clotilde Eudier, vice-présidente de la Région en charge de l'agriculture, ont été accueillis chez Romain Madeleine, éleveur au Molay-Littry pour présenter le plan, en présence de Nicolas Dumesnil (tout à gauche), président d'Interbev Normandie, et du maire, Guillaume Bertier (au micro).
La Normandie à la reconquête de l'élevage bovin

C'est sur l'exploitation de Romain Madeleine, éleveur installé au Molay-Littry (Calvados) que la Région Normandie a lancé son…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 300 €/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Union agricole
Consultez le journal L'Union agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal L'Union agricole