Aller au contenu principal

Un guide de la biodiversité pour concilier agronomie, économie et faune sauvage.

L’AGPB et l’office français de la biodiversité ont travaillé ensemble pour proposer un ensemble de mesures favorables à la biodiversité en grandes cultures.

file-alt-63480
© Pixabay

En collaboration avec l’office français de la biodiversité, l’AGPB a travaillé au développement de 9 pratiques adaptées aux exploitations de grandes cultures.

Ces pratiques, issues d’un retour d’expérience de 100 agriculteurs engagés dans le programme Agrifaune, sont regroupées aujourd’hui dans un guide de recommandations en accès libre sur le site de l’AGPB et le portail technique de l’OFB.

Parmi ses bonnes pratiques en faveur de la biodiversité : l’amélioration de la qualité écologique des bordures de champs, la mosaïque culturale, les aménagements parcellaires, la gestion alternative des zones herbacées, la protection de la faune sauvage durant les travaux agricoles, la couverture des sols et l’aménagement des corps de ferme. Dans chaque fiche, le lecteur trouve des conseils et des méthodologies pour la mise en place d’aménagements et de pratiques conciliant agronomie, économie, environnement et faune sauvage.

 

Favoriser bordures de champs et lisières

L’optimisation des bordures de champs permet le développement des auxiliaires favorables aux cultures. Une bordure de champs fonctionnelle est composée d’espèces pérennes, diversifiées et nectarifères, exempte d’adventices. Elle mesure entre 1 et 2 mètres de large, doit être préservée des interventions mécaniques et chimiques, et ne nécessite pas d’entretien durant la période estivale. Le programme Agrifaune a développé des outils (Ecobordure et typologie des bords de champs en plaine céréalière) de diagnostic de l’état écologique des bordures.

Une bordure en mauvais état peut être re-semée avec des mélanges de plantes pérennes qui peuvent être opérationnelles de nombreuses années : paturin commun, fétuque rouge, achillée millefeuille, centaurée jacée, grande marguerite, millepertuis perforé plantain lancéolé, luzerne lupuline… Un semoir spécifique peut souvent être mis à disposition sur demande par les partenaires d’Agrifaune.

Dans les zones de plaine, la quantité de lisières disponibles a diminué avec les remembrements. Elles sont pourtant nécessaires au développement des populations d’environ 90 % des auxiliaires. Il est possible d’augmenter la proportion des lisières sans alourdir le travail de l’agriculteur. Pour allier débit de chantier et biodiversité, les parcelles rectangulaires sont à privilégier : couper les parcelles tortueuses en les découpant en îlots de forme optimale permet d’optimiser les travaux en supprimant les courts tours, les faux angles et les fortes courbes.

Toutes ces zones peuvent être alors aménagées en vue d’augmenter la capacité d’accueil du territoire.Installation de nichoirsLes bâtiments d’exploitation abritent des espèces d’oiseaux utiles en plaine céréalière. En créant des aménagements spécifiques tels que les nichoirs dans les bâtiments ou dans les arbres, Il est possible d’augmenter la présence des hirondelles, des faucons crécerelles, des chouettes effraies, des mésanges ou des chauve-souris consommateurs de micromammifères ou d’insectes nuisibles.

Naturellement ces espèces s’installent dans les bâtiments agricoles et il suffit parfois d’y conserver des entrées afin qu’elles puissent y effectuer leur reproduction.  Les nichoirs devront être positionnés à l’abri des ventes dominants et des intempéries, de préférence vers le sud ou l’est. Il faudra tenir compte des habitudes de chaque espèce : par exemple pour le faucon crécerelle, l’installation du nichoir doit se faire à l’extérieur,  à 6 mètres de haut minimum.

En savoir plus : www.agpb.fr

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Union agricole

Les plus lus

De g. à d. : Bruno Ledru, président de la FNSEA 76, Jérôme Malandain, président de JA 76, Romain Loiseau, président de JA 27, Amaury Levesque, président de la FNSEA 27.
Mobilisation réussie à Rouen... en attendant Bruxelles

Excédés par les annonces du président Macron sur le Mercosur et par la décision européenne de taxer les engrais importés, les…

Dès le 1er janvier 2026, le Macf va provoquer une explosion des coûts de production, déjà intenables des engrais.
Prix des engrais : la FNSEA lance un cri d'alerte

La FNSEA exige le report d'urgence de la nouvelle taxe européenne de Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (Macf) et…

25 % de la viande consommée a été importée.
Viande bovine : des échanges commerciaux à contre-courant

En France, les importations de viande bovine diminuent, les exportations augmentent alors que la production décline toujours.…

Pour la deuxième année consécutive, le constructeur a apporté des ajustements sur sa barre de coupe Varifeed.
Varifeed New Holland : gagner en simplicité et en efficacité

Le constructeur américain apporte de nouveaux ajustements sur sa barre de coupe Varifeed à tablier variable. Avec la volonté…

Journée lait du 13 novembre à Bois-Guillaume.
Le bien-être de l'éleveur, un enjeu-clé

Face aux défis croissants du renouvellement des générations, la section laitière de la FNSEA 76 organise, le jeudi 13 novembre…

NatUp et sa filiale Lunor lancent un nouveau produit à destination de la restauration collective et des GMS.
Pomme de terre : un nouvel outil industriel sur le territoire

Le nouvel atelier Lunor tourne maintenant depuis un mois. Quinze personnes recrutées avec la collaboration de France Travail y…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 300 €/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site L'Union agricole
Consultez le journal L'Union agricole au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal L'Union agricole