Pick-up : une fiscalité toujours plus lourde
L’envolée du prix des carburants n’invite guère à la balade et les professionnels doivent jouer des coudes pour ajuster leurs comptes.

Entre pandémie et assauts guerriers, le monde de l’automobile se fraie un chemin difficile. À la crise des semi-conducteurs qui freine l’industrie s’ajoute depuis quelques mois la flambée des cours du pétrole qui plombe le budget des ménages et des entreprises. La fiscalité qui s’y attache en France a propulsé les prix à la pompe au-delà des 2 euros le litre, un seuil que l’on ne pensait jamais atteindre malgré la lourdeur d’une fiscalité, toutes taxes comprises, qui tourne autour de 60 % en fonction des variations du prix du brut. 2022 avait déjà très mal commencé avec un relèvement du barème du malus écologique. Le seuil de déclenchement de cette taxe à l’achat des véhicules neufs est ainsi passé de 133 à 128 grammes de CO2 au kilomètre au 1er janvier. Mais de 50 euros à ce niveau de gamme, le malus se propulse très vite vers les … 40 000 euros pour les moteurs thermiques émettant plus de 223 g/km. Et déjà plus de 30 000 euros dès 214 g/km.