Peste porcine, vers le patient zéro.
A la date du 8 octobre, 53 cadavres de sangliers positifs à la peste porcine africaine (PPA) ont été découverts depuis le 13 septembre.

Une nouvelle hypothèse sur la cause de l’apparition de la PPA en Belgique vient d’être formulée par les autorités belges. Selon les informations de la RTBF, confirmées par le ministère belge de la Défense, deux cadavres de sangliers positifs à la peste porcine ont été découverts sur le territoire du camp militaire de Lagland, près d’Arlon. « L’une de ces carcasses a été découverte le 21 septembre et se trouvait à l’état d’ossements ce qui indique que la mort datait de deux à quatre semaines précédant la date de la découverte. Il pourrait donc s’agir du premier ou de l’un des premiers sangliers positifs au virus. »
Retour de mission
Le site de la Défense indique que des militaires étrangers en provenance de République tchèque et de Pologne, pays où la peste porcine est très présente, ont séjourné à Lagland. D’autre part, il est possible également que des militaires belges aient introduit la peste porcine en revenant de mission des Pays baltes où le virus est également présent.
La RTBF ajoute « qu’ au sein du camp de Lagland, où s’entraînent des militaires belges et étrangers, toutes les manœuvres ont été arrêtées et le matériel est en cours de décontamination. Des recherches intensifiées ont lieu depuis vendredi dans et autour du camp militaire ». Pour protéger les élevages, deux mesures s’appliquent. L’une directement en élevage, la biosécurité, la seconde est la diminution des populations de sangliers en avant du front d’attaque de la maladie afin de casser la dynamique de propagation. Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que tout cadavre de sanglier doit être signalé à la fédération des chasseurs afin qu’il soit pris en charge par le réseau Sagir pour analyses. La plus grande vigilance s’impose à tous.•