Un millier de propositions pour la future Pac.
Un millier de propositions issues du débat public sur la déclinaison française de la future Pac sont désormais soumises au ministère de l'Agriculture qui a trois mois pour y répondre, selon le compte-rendu publié jeudi par la Commission nationale du débat public.
« Rarement la Commission nationale n'aura eu à traiter d'un enjeu aussi fortement marqué par la défiance », remarque sa présidente Chantal Jouanno, dans un document séparé où elle évoque la franche réticence d'une partie du monde agricole à l'idée de sonder des profanes, mais aussi « la faiblesse de la promotion » de ce débat « par les plus hautes autorités ».
Selon la Commission, l'analyse des propositions «révèle une demande claire d'accélérer la transition agroécologique de la Pac et de mettre en place tous les outils et dispositifs nécessaires pour garantir une meilleure protection de l'environnement, des ressources naturelles et de la biodiversité».
« Les citoyens ne veulent pas choisir entre environnement et agriculture, mais réaliser des transitions avec l'implication de tous », note aussi l'autorité administrative. Le ministère de l'Agriculture a maintenant jusqu'au 7 avril pour « indiquer clairement son positionnement par rapport aux propositions formulées et face aux grands sujets qui ont émergé du débat ».