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Se lancer dans l'élevage de cailles

Animal facile à élever, la caille est une production originale pour sa consommation personnelle.

L'élevage de cailles est appelé coturniculture. Au Japon, ce phénomène fait fureur et on en trouve même en ville. D'ailleurs, celles qui sont commercialisées en France pour l'éleveur amateur sont appelées cailles japonaises. C'est une version domestiquée de la caille des blés. Contrairement aux poules, les cailles ne peuvent vivre qu'en cages. Il est donc nécessaire d'investir dans celles-ci. Dans une cage, on peut mettre un mâle et jusqu'à cinq femelles, mais il faut savoir que plusieurs mâles ensemble présente un risque, car ils ont tendance à se battre.

Un animal sensible

De par leur petite taille, ces animaux sont fragiles, donc la mortalité est plus élevée que chez les autres gallinacés. Ainsi, elles ont besoin de chaleur en hiver pour continuer à pondre, avec une température qui atteint au minimum 15 °C.
Si la poule est une “bouffe-tout” donc facile à nourrir, ce n'est pas le cas de la caille. Son alimentation doit être équilibrée et riche en protéines. Il est donc conseillé d'acheter la nourriture dans un magasin spécialisé. Si on ne trouve pas du spécial caille, on peut prendre du spécial pintadeaux ou faisandeaux. On peut aussi faire une pâté maison avec du triticale, pois, soja, maïs, le tout concassé très fin. Un reproducteur a besoin de 35 grammes par jour.
La caille est sensible à la luminosité. Pour être sûr qu'elle ponde, il lui faut de l'éclairage artificiel avant que le soleil ne se lève pour arriver à 14 heures de lumière par jour.
Il y a quand même quelques avantages par rapport à des volailles plus grosses. L'entretien est plus facile. Pas besoin de s'occuper des pondoirs ou d'installer des enclos. Aucun vaccin ou traitement n'est nécessaire, donc pas de frais vétérinaires. Et surtout, la caille est prolifique. La femelle pond au bout de 40 jours de vie, pendant huit mois d'affilée.

Reproduction

Pour ceux qui ne se contenteraient pas des œufs mais veulent faire reproduire, il va falloir investir dans du petit matériel. Rien de bien méchant. Après la ponte, une petite couveuse permet d'incuber les œufs au bout de huit jours, pendant 16 jours, à une température idéale de 37,5 °C. La caille japonaise ne couve jamais en captivité, elle a perdu cet instinct.
Les œufs ont besoin d'être inclinés à 30 degrés et retournés deux fois par jour pendant les deux premières semaines. Une fois éclos, il faut les laisser 24 à 36 heures sans nourriture pour qu'ils sèchent. Ces cailleteaux pèsent environ 8 grammes. Ils sont capables de manger et de se déplacer dès la naissance.
La maternité peut être une petite boîte et une ampoule. La température est de 37 °C au départ puis la température est abaissée petit à petit jusqu'à 25 °C, lorsque les plumes sont apparues. Attention au risque de noyade avec les abreuvoirs. L'éclairage fonctionne 24 h/24 à cette étape. Ils pèsent 60 grammes au bout de dix jours et seront engraissés en cage pendant cinq semaines jusqu'à atteindre 250 grammes. •

Risque d'agression

Pour éliminer une femelle qui ne donne pas satisfaction, il ne suffit pas de la remplacer. Car elle risquerait de se faire agresser par les autres. Il faut les désorienter en les mettant dans une autre cage, ce qui détournera leur attention.

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