Retraites agricoles : satisfaction à la FNSEA et à l’APCA.
« C'est conforme à la demande de la FNSEA et de sa Section nationale des anciens exploitants (SNAE) qui pressent le gouvernement d'accélérer le mouvement depuis de longs mois ». « Pour les agriculteurs déjà durement éprouvés par les épisodes du gel, cette revalorisation marque une reconnaissance attendue de leur métier et de leur travail » a, son côté déclaré, Sébastien Windsor, président des Chambre d’agriculture France (APCA). Après l’annonce de la revalorisation des petites retraites agricoles à compter du 1er novembre 2021, deux mois avant la date prévue (1er janvier 2022), la satisfaction est de mise dans les organisations professionnelles agricoles qui ont réagi par voie de presse. « Il s'agit avant tout de justice et de solidarité vers une population qui a contribué à l'essor économique de la France. Cette mesure était d'autant plus urgente que près de la moitié des agriculteurs et des agricultrices seront en situation de prendre leur retraite dans les dix années à venir et que les montants des retraites et les pensions versées actuellement sont les plus basses de tous les secteurs d'activité », a indiqué l’APCA. Cependant, la FNSEA et sa section des anciens exploitants, « qui se battent pour cette revalorisation depuis 2003 » restent toutes très vigilantes : « Nous veillerons à ce que ce soit bien la solidarité nationale qui finance cette revalorisation conformément aux engagements du Gouvernement. Nous avons encore en mémoire la revalorisation à 75 % du Smic, en 2016, qui avait été au final en partie supportée par les actifs agricoles ». Maintenant, pour la FNSEA une autre « bataille » s’engage : régler la question des retraites des conjointes de chef d'exploitation, « qui sont à des niveaux plus bas ».