Le Gaec Vimont Levesque investit pour un confort de l'animal et de l'éleveur au quotidien.
Visite d'un élevage pour montrer l'importance d'adapter son installation de traite.
La chambre d'agriculture a proposé une porte ouverte au Gaec Vimont Levesque à Rouville le 28 janvier.
Le Gaec a un atelier laitier de 120 vaches et la suite, un atelier taurillon et une SAU de 250 hectares dont 189 hectares en labour. Kevin Levesque et Wilfried Vimont sont associés. Ils ont un salarié à temps plein et un salarié qui travaille 8 heures par semaine.
Les investissements récents effectués au sein de cette structure mettent en avant la volonté d'augmenter le bien-être des animaux mais sans oublier la qualité et le confort de travail de la main d'oeuvre. Les choix ont été faits afin de répondre à ces deux objectifs.
Cette journée de visite a été l'occasion de rappeler tous les points importants dans la conception et l'aménagement d'un bâtiment laitier. Les compétences de la chambre d'agriculture ont été mobilisées pour apporter une expertise auprès des visiteurs dans le domaine de la ventilation naturelle des bâtiments, de la rénovation et l'entretien des sols pour la santé des pieds et la propreté des vaches, des règles à respecter pour un logement en stabulation logettes, de l'adaptation de son installation de traite en fonction de ses conditions de travail.
Il y a un an, le Gaec a fait le choix d'un roto : « la salle de traite était en fin de vie. Nous nous sommes posés la question d'arrêter la production laitière à ce moment-là. Mais nous gagnons encore notre vie avec le lait alors nous avons décidé d'investir dans un roto pour la vitesse de traite et pour rester en contact avec nos vaches. La même année, nous avons investi dans une nurserie pour les veaux. Nous avons été accompagnés par la chambre d'agriculture pour les permis de construire et l'aménagement des bâtiments, pour la nurserie et le roto », expliquent les associées Kevin Levesque et Wilfried Vimont.
Des aides jusqu'à 45 %
Durant cette journée, il a été rappelé aux visiteurs, éleveurs et jeunes en formation, l'importance d'adapter son installation de traite à ses propres conditions de travail. Pour cela il est nécessaire de se poser les bonnes questions : combien de trayeurs à disposition ? quelle durée de traite souhaitée ? Quel type de traite ? Quel niveau d'investissement et de coûts de fonctionnement sont-ils supportables et réalistes ?
Au niveau des aides investissements dans le cadre du plan de relance, il a été rappelé l'appel à projet prévu mi-mars pour soutenir l'investissement immatériel (diagnostic) et matériel pour la biosécurité et le bien-être animal : seuls les élevages respectant déjà les normes européennes de bien-être animal pourront bénéficier du dispositif. Les taux d'aides se situeront entre 20 et 45 %.