La ferme des Bouillons permet une installation
Dans un communiqué, les JA Haute-Normandie se félicitent de la future installation d'un jeune agriculteur sur la ferme des Bouillons, à Mont-Saint-Aignan.
« Cette installation est le signe qu’il est possible de contrecarrer l’urbanisme galopant, qu’il est possible de faire vivre des agriculteurs en périphérie d’agglomérations, et qu’il est possible d’attirer de nouveaux jeunes en agriculture. Le jeune Baptiste Mégard, diplômé agricole, remplit tous les critères pour une installation aidée durable : un projet économiquement viable, et socialement vivable », expliquent les JA de Haute-Normandie dans un communiqué. « Nous condamnons cependant toutes les attaques calomnieuses et malsaines contre le porteur de ce projet et sa famille (…). Nous dénonçons aussi le manque de responsabilité d’élus de la République, issue de la démocratie, remettant en cause l’impartialité des services de l’Etat durant les deux dernières années ainsi que ces derniers jours. »
Pas de préemption
La Safer qui avait été interpellée pour faire jouer son droit de préemption, a décidé de ne pas le faire. Ce que JA commente également : « Comme toujours, [elle] a agit dans le respect le plus stricte de son champ d’action permis par la loi, dans le respect de tous sans jamais outrepasser ses droits malgré de nombreuses pressions en tout genre. » Enfin, JA invite « les personnes qui se sont mobilisées pour sauver la ferme des Bouillons à rejoindre le combat des JA sur le foncier agricole (…) Elargir les pouvoirs de la Safer en matière de préemption des parts de société, favoriser les mesures de retours à la terre, inciter les maires à utiliser les espaces vides en milieu urbain … Autant d’axes que JA appelle de ses vœux depuis de nombreuses années pour sauvegarder le foncier et permettre à des jeunes de s’installer. »
Vente directe
De son côté, la Chambre d’agriculture a également rédigé un communiqué pour soutenir Baptiste Mégard. « Ce projet d’installation en maraîchage biologique va donc pouvoir se concrétiser. Il comprend également la création d’une ferme pédagogique. L’ensemble des productions de la ferme, qui est située en zone périurbaine, sera commercialisé en vente directe. D’ici trois ans, l’exploitation a pour projet d’exploiter deux hactares en maraîchage et d’employer deux personnes. La Chambre d’agriculture de la Seine-Maritime se félicite de cette décision qui permet à un jeune agriculteur de pouvoir s’installer, de pérenniser une activité agricole en zone péri-urbaine et de créer de l’emploi. Les jeunes citadins auront ainsi la possibilité de venir découvrir les animaux de la ferme et la production agricole à la porte de chez eux. »