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L’Esitpa Mont-Saint-Aignan et LaSalle Beauvais s’allient

Le rapprochement est effectif depuis le 1er janvier. Une école d’agriculture à renommée internationale vient de naître. Reste à lui trouver un nom.

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© vsorieul

Depuis début janvier, l’Esitpa et l’Institut La Salle-Beauvais forment une seule et même école. La fusion de ces deux grandes écoles d’ingénieurs en agriculture a été décidée dans un contexte où l’enseignement supérieur bouge dans tous les sens. « Il devient primordial d’avoir une visibilité internationale du diplôme d’ingénieur en agriculture. Nous sommes une grande école en réputation et en excellence mais nous sommes tout petit à côté des grandes universités », précise Daniel Roche, actuel directeur de l’Esitpa.

Un nom reste à trouver à cette nouvelle école qui aura deux sites, Mont-Saint-Aignan et Beauvais, et qui sera dirigée par Philippe Choquet, l’actuel directeur de La Salle- Beauvais : « L’Esitpa est adossé au réseau chambre d’Agriculture et La Salle Beauvais au réseau La Salle, la plus grosse organisation mondiale d’éducation présente dans 82 pays et 1500 écoles et universités. Cette nouvelle école devient donc le plus gros établissement d’enseignement du ministère de l’Agriculture avec 2 500 jeunes sur sept spécificités dans le domaine des sciences et vie de la terre et de l’environnement réparties sur deux campus. La taille de cette nouvelle école sera plus attractive pour les entreprises, et des partenariats vont pouvoir être plus facilement envisagés avec de grosses universités dans le monde ».

La recherche pour résoudre les problèmes de demain

Lors de la première porte ouverte de l’Esitpa le 16 décembre à Mont- Saint-Aignan, les jeunes venus visiter le campus ont découvert les 14 formations diplômantes qui seront proposées à la prochaine rentrée, à Rouen et Beauvais pour le domaine de l’agriculture, sur le site de Beauvais pour le domaine de l’alimentation, de la santé, de la géologie et de l’environnement.

« La particularité d’une école d’ingénieur, c’est l’enseignement supérieur bien sûr, mais c’est aussi l’enseignement de la recherche qui est indispensable car elle apporte une façon de penser à l’ingénieur de demain qui doit avoir une capacité d’innovation. La recherche lui apportera une rigueur de travail et une culture du doute. Mais le but, c’est un métier et un emploi. C’est donc une formation professionnalisante », explique Daniel Roche.

Sur Rouen, deux laboratoires de recherche bénéficient de très hautes technologies (microscope 3D) : le laboratoire dans le domaine de l’emballage et de l’isolation à partir de matériaux biosourcés et un autre sur la génétique des sols pour étudier l’impact des différentes pratiques culturales sur la biodiversité du sol.

Un ingénieur est un scientifique

Le cycle préparatoire sur deux ans contient des maths, de la chimie et des sciences de la vie et de la terre (SVT), avec une petite ouverture professionnelle. Ensuite, le cycle ingénieur sur trois ans propose des cours de plus en plus professionnalisants. Une partie des enseignants vient d’ailleurs du monde de l’entreprise ou de l’industrie… Les jeunes ont ainsi cinq années pour préciser leur projet professionnel grâce aux douze spécialités proposées sur Rouen et Beauvais en fin de parcours. «C’est tout à fait normal de ne pas savoir ce que l’on veut faire à 17 ans », précise Philippe Choquet.

Une très grande ouverture professionnelle dans le domaine du vivant

Concernant l’insertion professionnelle, quelques chiffres ont été annoncés : 63 % des diplômés 2013 ont trouvé un emploi avant la fin de leur cursus, 83 % des ingénieurs sont en activité 3 mois après leur sortie, 97 % des diplômés sont en activité professionnelle (80 % en CDI) trois ans après leur sortie de l’école. « L’intérêt majeur du cursus est la possibilité de choisir des métiers très variés qui tournent autour du vivant : chargé d’études, recherche et développement, chargé d’affaires agricoles, chef de produit, enseignant-chercheur, responsable de production en agroalimentaire, analyste financier…

L’agriculture est à la base d’un très grand nombre de choses. Cela intéresse beaucoup de secteurs d’activités qui recherchent des ingénieurs généralistes avec des compétences qui ouvrent beaucoup de postes : Inra, Cap Seine, Auchan, Crédit Agricole, laboratoire de recherche, Fleury Michon, Danone, Nestlé, Bonduelle, semences, Socopa, chambre d’Agriculture, bureaux d’études Véolia…

Ce sont donc cinq années pour acquérir de la maturité et de l’expérience et mieux savoir ce que l’on veut devenir. La vie étudiante très riche, au niveau sportif, culturel et humanitaire, participe aussi à cette construction des individus », ont indiqué les directeurs des deux structures.

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