Gel : l’appel à l’investissement des producteurs de légumes
Dans un communiqué du 22 avril, Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France demande que l’État, en particulier le ministère de l’Agriculture, débloque une enveloppe de 15 millions d’euros afin « de soutenir l’investissement dans les abris et les serres chaudes. Cela renforcerait la protection des cultures tout en encourageant des économies d'eau, d'intrants et de pesticides ». Cette somme pourrait notamment provenir du budget de France Relance, en particulier du volet “Aide aux investissements de protection face aux aléas climatiques” aujourd’hui doté de 100 millions d’euros. Le ministre de l’Agriculture envisage de le doubler et le porter à 200 millions d’euros.
Bien que les producteurs de légumes aient, de prime abord, moins souffert que les arboriculteurs et les viticulteurs, il n’en reste pas moins que « les cultures de tomates, courgettes, melons et de fraises en pleine terre sont particulièrement touchées et beaucoup de maraîchers ont perdu leurs récoltes », insiste Jacques Rouchaussé qui salue la mise en place du fonds de solidarité d’un milliard d’euros. À travers cette demande de 15 millions, Légumes de France souhaite aussi tout mettre en œuvre pour réussir le pari de la filière : atteindre 70 % d’autonomie alimentaire d’ici 2026. Actuellement, la filière légumière française ne répond qu'à 49 % des besoins des consommateurs.