Des barrières contre la peste porcine africaine
En France, des barrières ont été mises en place pour limiter les possibilités de passage des sangliers.
La peste porcine africaine (PPA) progresse en Europe. Détectée dans les Ardennes belges depuis le 13 septembre, la PPA entraîne la mort à court terme de la première population cible, les sangliers (89 à ce jour). Les départements frontaliers des Ardennes, de la Meuse, de la Meurthe et Moselle et de la Moselle, outre les mesures d'interdiction de toute activité forestière (chasse, exploitation forestière, promenade...) dans la zone d'observation renforcée (Zor) des 15 kms, ont décidé de mettre en place lorsque cela est possible une barrière pour limiter les possibilités de passage des sangliers...
Non transmissible à l'homme, la PPA s'installe sur un territoire et y demeure. Sa confirmation sur le territoire français serait catastrophique pour la filière. Ainsi à l'image de ce qui se déroule en Belgique, on peut craindre un impact sur les cours et donc sur toute l'économie du porc (baisse de 20 % des cours, perte hebdomadaire pour l'élevage de porcs français :
7 millions d'euros).
Mesures de prévention sanitaires
Afin de limiter au maximum les voies maîtrisables d'extension de l'épizootie, il faut suivre les mesures de préventions sanitaires : biosécurité maximale dans tous les élevages, en particulier autour des transporteurs et de l'ensemble des personnes entrant dans les élevages ; renforcement des clôtures de protection pour les élevages plein air ; arrêt des ventes de porcelets aux détenteurs non répertoriés par l'ARICHN. Ce dernier point est fondamental, l'entretien de porcs non enregistrés par des particuliers ou des agriculteurs constitue avec les sangliers, dans les pays où la PPA est installée, un relais systématique de la maladie.
Plus d'informations pour les détenteurs :
http://agriculture.gouv.fr/peste-porcine-africaine-ppa-agir-pour-preven…
https://www.plateforme-esa.fr/